En guise de solidarité avec le Sahara Occidental

L’APN organise une rencontre sur le droit international A la veille d’une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui, prévue dans les prochains jours à Valence en Espagne, l’APN organise, aujourd’hui, une journée d’étude sur le Droit international et les règles juridiques relatives à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Cette rencontre regroupera des experts en Droit international au fait de ce dossier. Une délégation parlementaire sahraouie, conduite par le président de la commission des Affaires économiques du Conseil national sahraoui (CNS), Salem Youcef, prendra également part à cette rencontre au même titre que des représentations diplomatiques des pays soutenant la cause sahraouie. Plusieurs thèmes de conférence seront à l’ordre du jour de la rencontre. C’est ainsi qu’il est question d’une conférence sur les péripéties et étapes de la lutte du peuple sahraoui; une conférence portant sur le droit à l’autodétermination à la lumière du Droit international est également prévue. Les résolutions onusiennes et les dernières recommandations de la 4e Commission des Nations unies seront également en débat. «Le règlement du problème sahraoui, sur la base de ces résolutions, a pris beaucoup de retard», a estimé le président de la commission des Affaires économiques du CNS. Il notera, dès l’entame de son intervention, «la reconnaissance du peuple sahraoui pour le soutien qu’apporte le peuple algérien à sa cause».  «Les autorités sahraouies sont disponibles à aller à un 5ème round dont la date n’a pas encore été fixée», a encore expliqué M. Salem Youcef à propos du processus de négociations directes entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et la Maroc, sous l’égide des Nations unies. «Le Front Polisario a accepté officiellement la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, M. Christopher Ross, alors que le Maroc n’a pas pris une position officielle à ce sujet», a-t-il expliqué devant un important parterre de journalistes de la presse nationale. Et de préciser que «si le Maroc persiste à vouloir imposer sa condition d’autonomie, comme unique option, le prochain round sera voué à l’échec comme les précédents. J’espère que le prochain round aura à faire avancer la cause sahraouie sur la voie d’un règlement conforme à la légalité internationale permettant l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination à travers la tenue d’un référendum libre et régulier». Samira Illoul