Algérie

En faillite, il s'attaque à un édifice religieux : L'islamophobie de Saïd Sadi


Pour une personne finie politiquement comme Saïd Sadi, créer la polémique est un moyen pour se faire entendre et dire que ?'je suis là et je ne veux pas qu'on m'oublie . En exil volontaire à Marseille, l'ex-chef du RCD, pour refaire surface, a pris comme cible la Grande Mosquée d'Alger qu'il qualifia de ?' temple de la corruption et de ?'monstruosité urbanistique . Des qualificatifs souvent utilisés par les islamophobes qui ?'taggent les mosquées de croix gammées. M. Sadi serait peut-être tenté par cette pratique raciste qui le valorisera aux yeux des autres islamophobes. La Grande Mosquée est aujourd'hui achevée et le débat sur sa construction est désormais stérile. Au début, c'est vrai, des Algériens se sont opposés au projet mais aujourd'hui, continuer de s'attaquer à l'édifice s'avère être une opération de provocation qui n'a pas lieu d'être. Le plus important aujourd'hui est de défendre les valeurs auxquelles le peuple algérien demeure attaché : indépendance de la justice, justice sociale, égalité des chances, égalité homme-femme et bien d'autres choses. Le défunt Réda Malek avait dit un jour que ?'l'intégrisme n'est pas une opinion, c'est un délit , cette phrase s'applique aussi pour le ?'fascisme laïc qui s'attaque à tout ce qui est musulman, un fascisme auquel malheureusement M. Saïd Sadi adhère. Ce qui est fait est fait, il faut maintenant passer à l'essentiel. Sortir du ?'cachot des années 90 où l'intégrisme se mêle au racisme et essayer de construire une société dans laquelle la liberté de conscience est pleinement respectée en faisant la différence entre musulman et islamiste. L'amalgame entre les deux c'est faire le jeu des islamophobes. M. Said Sadi n'a toujours pas compris que le monde a changé et qu'on n'est pas en 1990. L'Islam est une réalité en Algérie et désormais une identité que beaucoup d'Algériens défendent. Nier tout ça, c'est refuser la liberté individuelle à 95% des Algériens. C'est à M. Saïd Sadi de se rattraper car ce qui était bon en 1991 ne l'est pas aujourd'hui, c'est l'histoire qui le dit.
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