En Europe aussi

Expérience - Beaucoup de personnes se tournent vers une seconde activité pour trouver un équilibre de vie. Mais mieux vaut y réfléchir à deux fois avant de se lancer. Le tout est de bien étudier son projet en amont pour ne pas se laisser submerger et abandonner à la moindre anicroche.En Europe, de plus en plus d'actifs ont un métier secondaire. Retraité, intermittent, étudiant, sans emploi ou actif dynamique : peu importe. Il existe de nombreux moyens d'arrondir ses fins de mois. Du service à domicile à la figuration, nombreux sont les petits boulots qui permettent de finir le mois en toute tranquillité.
Mais en Europe, il faut faire attention au cumul des salaires, un rattrapage des impôts n'est jamais très loin. Sur le Vieux continent, tous les revenus tirés d'un travail sont imposés au titre de l'impôt sur le revenu. Ne pas les déclarer fait courir au travailleur le risque d'être redressé tôt ou tard par l'administration fiscale. Si le niveau de vie d'une personne augmente en cumulant plusieurs emplois, il verra le niveau d'imposition grimper forcément aussi.
La tentation peut être grande de travailler au noir sans être déclaré. Mais dans ce cas de figure, l'intéressé risque d'être rattrapé par le fisc, mais aussi par l'inspection du travail.
Et en cas d'accident, il n'y a pas de couverture si un travailleur cumulant deux emplois ne cotise ni aux Assedic, ni à la Sécurité sociale, ni à l'assurance-vieillesse. Sur des salaires importants, c'est donc à terme un mauvais calcul.
Une activité secondaire devient rentable dès lors que le travailleur a le sentiment de mieux vivre, de réussir à joindre les deux bouts. Bref, quand le pouvoir d'achat augmente sensiblement. Travailler juste quelques heures par semaine, sur la base d'un Smic horaire, risque de passer inaperçu.
Au contraire, si c'est au moins dix heures, avec un salaire un peu plus élevé, le multi-salariat peut être intéressant.
En fait, il faut pouvoir alterner les jobs plus ou moins rémunérateurs. Pour trouver ce type d'activités, il faut contacter les agences de travail temporaire, les associations, les sites d'emploi spécialisés peuvent proposer des jobs à temps partiel. Tout dépend du type d'activités choisies. Un consultant qui cherche des missions, un retraité qui veut reprendre un travail ou un figurant qui court les castings n'auront pas la même démarche. Enfin, le bouche à oreille et le réseau restent toujours les deux meilleurs alliés du chercheur d'emploi.