Algérie

En dépit des dernières pluies



En dépit des dernières pluies
A quelques jours de la célébration de la Journée mondiale sur l'eau, plusieurs localités dans la wilaya de Boumerdès sont exposées au stress hydrique. Malgré les récentes chutes de pluies sur la région, la peur d'un été très chaud demeure et taraude les esprits.Avant la célébration de cette journée, les autorités du pays avaient déclaré que la sécheresse était à nos portes et que la rationalisation dudit liquide précieux se précisait, ce qui s'est traduit dans la réalité peu de temps après. Plusieurs coupures d'eau potable ont été signalées ici et là, notamment à Naciria, à l'est de la wilaya et dans d'autres régions rurales où l'eau se fait encore très rare. De même, l'eau provenant du barrage de Taksebt, dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui alimente plusieurs localités de Boumerdès, arrive à manquer alors que le taux de remplissage était très bas par rapport à la même période de l'année écoulée.Fort heureusement, les dernières pluies du mois en cours ont sauvé un tant soit peu la situation et le taux de remplissage a été revu un peu à la hausse. Mais cela reste insignifiant par rapport à la demande enregistrée en période estivale. D'ailleurs, en ces journées printanières, plusieurs habitants déplorent le manque d'eau potable. Dans la commune de Chabet El Ameur, l'eau se fait très rare dans certaines contrées, alors que dans d'autres, des fuites d'eau chroniques sont quotidiennement enregistrées au niveau du chef-lieu communal sans qu'aucun responsable ne daigne lever le petit doigt et réparer les fuites afin de préserver ce précieux liquide. Les villages d'Aït Mekla ont souffert le martyre en raison du manque d'eau. Aux Issers, les habitants des hauteurs d'Iouanoughen craignent le pire. Le manque d'eau potable dans cette partie de la commune se pose avec acuité. Même situation au niveau des villages d'Afir à l'est de Boumerdès. A Boumati, les villageois continuent de s'alimenter à partir des sources. La capacité de la wilaya en matière de production d'eau est très faible et ne dispose que de trois barrages, celui de Keddara, Béni Amrane et El Hamiz.Plus de 40% de l'eau produite dans la région n'est pas consommée et disparaît dans la nature. L'année écoulée, le ministre des Ressources en eau a fait savoir que le taux de déperdition à travers le territoire national était de 50%. Un taux très important au vu des moyens et de l'argent dépensés afin d'alimenter les populations en eau potable.




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