En dépit de l’expiration de l’ultimatum de 24 heures

Le prisonnier israélien ne sera pas exécuté La résistance palestinienne a annoncé qu’elle n’exécutera pas son prisonnier, le caporal de l’armée israélienne Gilad Shalit, malgré l’expiration de l’ultimatum adressé à l’Etat sioniste. Le gouvernement israélien a rejeté l’ultimatum et réaffirmé son intention de ne pas négocier avec les trois mouvements palestiniens qui ont revendiqué l’opération, l’Armée de l’Islam, la branche militaire du Hamas et les Comités de résistance populaires. «Nous ne donnerons aucune information à l’occupation (israélienne) concernant des bonnes nouvelles ou des garanties», a déclaré après l’expiration de l’ultimatum, Abou Mouthana, un porte-parole de l’Armée de l’Islam. Toutefois, a-t-il ajouté, «nous ne tuerons pas le soldat, il est toujours en vie». Ehoud Olmert a répété hier que l’Etat hébreu ne «céderait pas au chantage». Il a ordonné à l’armée de «frapper les terroristes, ceux qui les ont envoyés et ceux qui les soutiennent. Une intransigeance de façade «Nous ne laisserons personne penser que l’enlèvement est un outil pour mettre Israël à genoux». Le Premier ministre a invité l’opinion publique israélienne à faire preuve de patience. «Nous ramènerons Gilad Shalit à ses parents, sa famille, ceux qui l’aiment», a-t-il assuré. En privé, toutefois, certains responsables israéliens déclarent envisager toutes les options pour obtenir la libération du jeune militaire. Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Dan Haloutz, n’avait lui-même pas exclu lundi la tenue de pourparlers, avant une rapide mise au point du gouvernement, excluant toutes discussions.