EN DAMES Sans complexe

Contrairement à l'équipe masculine, celle des dames n'a pas encore goûté au délice du sacre continental. Elles sont arrivées en 1996 à la finale continentale, échouant de peu devant les Ivoiriennes.
Depuis, elles ne désespèrent pas de monter sur la plus haute marche du podium. Mais les redoutables équipes des pays de l'Afrique noire ne permettant pas de concrétiser ce rêve. Pour aborder ce rendez-vous continental, les protégées de Aït Ouarab ont effectué toute une série de stages en Algérie et à l'étranger ponctués par des tests amicaux avec pleins de renseignements. Pour composer sa liste de joueurs devant défendre les couleurs algériennes, Aït Ouarab a fait confiance à une majorité de filles évoluant en Algérie et renforcées par quatre joueuses portant les couleurs de clubs européens. Pour disputer les rencontres du premier tour, il estime que c'est une bonne chose de se mesurer dès le premier match à la Tunisie, ce qui lui permettra d'évaluer ses joueuses. Pour Aït Ouahab, le calendrier est relativement favorable à son équipe. Il juge que le Maroc, le Sénégal et le Congo sont de vieilles connaissances et ne constituent pas une menace. Selon lui, ses protégées ont les possibilités de remporter les trois autres rencontres face à des adversaires qui sont à leur portée mais en évacuant tout excès de confiance. «Nous tenterons, affirmera- t-il, de terminer le premier tour aux deux premières places pour éviter notamment un gros calibre en quart de finale».