Algérie

En concertation avec plusieurs partis



En concertation avec plusieurs partis
La rencontre de la coordination nationale du programme de soutien à Ali Benflis pour la présidentielle du 17 avril prochain a été retardée, hier, attendant l'arrivée du candidat, à la direction de campagne sise à Ben Aknoun.Après une heure et demie d'attente, c'est son directeur de campagne, Abdelkader Salat, ancien ministre délégué chargé de la Réforme pénitentiaire qui est venu parler en son nom. "Ali Benflis était initialement programmé pour venir et tenait absolument à prendre part à cette rencontre, mais malheureusement en raison de certaines situations urgentes qui se sont imposées à la scène politique, il n'a pas pu être présent parmi nous", a-t-il lancé à l'assistance sur un ton de regret, avant d'en expliquer les raisons. "C'est parce qu'il y a des intimidations, une violation de la liberté d'expression ainsi qu'une atteinte à la crédibilité de l'élection qui ont fait qu'il a été appelé à participer à certaines rencontres politiques hautement importantes", a-t-il expliqué, mais sans donner plus de précisions.Au bout d'une demi-heure de discours, Abdelkader Salat s'interrompt pour annoncer l'arrivée d'Ali Benflis. Accueilli par des "Benflis président", un slogan cher à ses soutiens, les premiers mots du candidat ont été : "Je vous informe que je suis en contact de 7h à 21h avec des partis politiques pour élargir nos rangs pour la dignité de notre pays", a-t-il indiqué sans pour autant préciser l'identité des partis en concertation avec lui. Et ce sont, en fait, les partis politiques ainsi que les personnalités nationales qui ont annoncé leur soutien au candidat qui se concertent avec lui sur les mécanismes de riposte à la fraude.Par ailleurs, à l'occasion de son intervention, M. Salat a eu des mots très durs à l'endroit du Président-candidat. "La seule chose qui s'est démocratisée durant le règne d'un certain candidat, c'est la corruption qui s'est généralisée à tous les niveaux".Et d'enchaîner encore : "Il y a eu énormément de scandales à l'image de Sonatrach I et II et il y a eu l'autoroute Est-Ouest qui est pour nous l'autoroute de la honte." Dénonçant l'appropriation par le Président-candidat des grandes réalisations de notre pays, M. Salat a qualifié de "honteux" qu'une personne s'adjuge à elle seule les acquisitions du pays. "Ces victoires sont celles de l'ensemble du peuple algérien", a-t-il noté.De son côté, Ali Benflis a exhorté ses soutiens à vulgariser son projet auprès de la population. "Notre projet évoque une révision de la Constitution qui se fera à l'issue d'un large consensus avec l'ensemble des acteurs politiques, des personnalités et de la société civile sans exclusion aucune". "Ce sera une Constitution dans laquelle tout le monde se reconnaîtra et elle ne provoquera aucune division de quelque nature que ce soit au sein de la société", promet-il, avant d'évoquer le volet économique qui s'articule autour de trois axes : l'agriculture, le tourisme et l'industrie.Dans ce cadre, Ali Benflis promet une amélioration du climat des affaires et un encouragement de l'investissement tant pour les nationaux que pour les étrangers. "Les étrangers quand ils viennent investir, ils découvrent qu'il y a la corruption et la ?tchipa' en même temps et leur réaction est de plier bagage. Et c'est cela que j'ambitionne de changer avec vous."N. MNomAdresse email




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