Algérie

En charge socioprofessionnelle



Le Conseil des ministres a examiné le projet de statut de la magistrature. Le chef de l'Etat a exprimé sa satisfaction quant aux dispositions «contenues dans le projet de loi visant à consacrer l'indépendance de la justice», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.Le projet du statut de la magistrature qui sera lui aussi débattu avec profondeur lors des prochaines réunions du Conseil des ministres, doit, selon les directives et les suggestions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prendre en considération «la nécessité de réunir des conditions susceptibles de promouvoir davantage la justice, en tête desquelles la formation et la promotion, sur la base de la pleine maturité professionnelle des magistrats et à la lumière de leurs expériences et leurs expertises», mentionne-t-on.
Le prochain statut de la magistrature s'attellera à étudier la situation socioprofessionnelle des magistrats en les prenant en charge.
À ce propos, le président Tebboune a mentionné lors de la dernière réunion du Conseil des ministres «une meilleure prise en charge des magistrats, notamment à travers la révision de leur grille des salaires et l'amélioration de leur situation familiale et en matière de logement, en vue de les prévenir de toute tentation extérieure», assure-t-on.
Pour consacrer davantage l'Etat de droit, le chef de l'Etat a insisté sur «l'adoption de l'approche consistant à statuer dans les affaires au sein des tribunaux spécialisés, en vue de desserrer l'étau sur les magistrats et protéger aussi bien le citoyen que les intérêts de l'Etat, par la consécration de l'Etat de droit», a-t-il insisté.
Le rapport entre le citoyen et la justice est l'objectif-clé pour asseoir l'Etat de droit et la consécration de la liberté dans le cadre de la loi. L'éthique s'exprime comme un atout majeur pour atteindre les objectifs d'un Etat de droit selon les normes universellement reconnues.
La révision du statut de la magistrature s'inscrit dans cette perspective qui veut que le droit et la justice soient inséparables pour mettre en place une justice équitable au service du droit.
La question de l'éthique est centrale dans le travail du magistrat, c'est pourquoi le président Tebboune avait exigé de «poursuivre les efforts, eu égard à la lourde responsabilité qui incombe aux magistrats et à ce que leur dicte l'éthique professionnelle, outre les mutations effrénées dans différents domaines.
L'importance de la formation des magistrats et autres corps contribuant à l'action judiciaire qui ne saurait aboutir sans l'apport de ses auxiliaires, piliers de l'édification de l'Etat de droit». Et d'ajouter: «Il est impératif de consolider les droits de la défense et réunir les conditions nécessaires pour permettre aux avocats d'exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions, dans le cadre du respect de la loi et des chartes de l'éthique professionnelle, il faut faire preuve de haut sens de responsabilité et être conscients des enjeux de l'heure, outre la sincérité des efforts et de la volonté de changement au mieux des intérêts et des aspirations des citoyens», a-t-il affirmé.


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