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S&P abaisse la note de la Belgique et l'assortit d'une perspective négative
L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé d'un cran vendredi dernier la note de la Belgique, ramenée de «AA+» à «AA», en raison de son endettement conséquent et de la crise politique qui paralyse actuellement les discussions sur la formation du prochain budget. L'agence craint que les «difficultés du secteur financier» nécessitent un soutien plus important des pouvoirs publics qui alourdirait la dette déjà élevée du pays, dans un contexte d'«incertitude politique» qui continue de peser sur la crédibilité de la Belgique en tant qu'emprunteur. La note «AA» de la Belgique, qui appartient à la catégorie des émetteurs de «haute qualité», est assortie d'une perspective négative. Si la Belgique devait de nouveau voler au secours de son secteur bancaire, comme en 2008, sa dette, qui devrait atteindre 97% du PIB à la fin de l'année, pourrait dépasser les 100%, estime l'agence. Cela ne manquerait pas d'alourdir le déficit budgétaire d'un pays dont l'économie, «parmi les plus ouvertes de la zone euro», est par ailleurs «vulnérable à tout affaiblissement de la demande extérieure», a ajouté l'agence. S&P souligne enfin que le gouvernement belge, s'il a pris des mesures efficaces en 2011 pour diminuer le déficit primaire n'a pas les coudées franches pour mettre en 'uvre des réformes structurelles d'envergure.
Aucun pays n'est «à l'abri» d'une tempête financière partant d'Europe (FMI)
Aucun pays n'est «à l'abri» d'une éventuelle tempête financière qui partirait d'Europe, a estimé vendredi dernier la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, sur le bloc-notes en ligne de son institution. «L'Amérique latine n'est pas à l'abri d'une tempête qui partirait d'Europe. Personne ne l'est», écrit Mme Lagarde, qui doit entamer demain un voyage de quatre jours devant la mener au Pérou, au Mexique et au Brésil. Dans sa note, Mme Lagarde relève que naguère encore, «l'Amérique latine aurait été l'une des régions les plus exposées et les plus vulnérables» aux chocs extérieurs. La crise de 2008-2009 a montré que «ça n'est plus le cas» et que «l'Amérique latine nouvelle peut servir d'exemple aux pays avancés», a ajouté Mme Lagarde en relevant la capacité des pays d'Amérique du Sud à «épargner en vue des jours sombres» et à «faire en sorte que les risques inhérents au secteur bancaire soient maîtrisés».
Néanmoins, avertit-elle, «dans notre monde interconnecté, il n'y a aucun endroit où se cacher», et les pays d'Amérique latine devraient prendre toutes les précautions qui s'imposent et se préparer comme il se doit» à un éventuel choc en provenance d'Europe. Rome a dû payer très cher vendredi l'enlisement de la crise dans la zone euro en consentant des taux d'intérêts record à l'occasion d'une émission sd'obligations du Trésor italien.


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