Merkel appelle ceux qui font la leçon à l'Europe à accepter la taxe financière
La chancelière allemande Angela Merkel a appelé, hier, les pays qui donnent des leçons à l'Europe pour résoudre sa crise de la dette, à cesser de refuser la taxe sur les transactions financières qu'elle propose, dans une allusion aux Etats-Unis notamment. «Il n'est pas possible que ceux qui, à l'extérieur de la zone euro, nous appellent toujours à agir contre la crise, refusent dans le même temps l'instauration d'une taxe sur les transactions financières», a déclaré la chancelière lors d'une allocution au congrès du puissant syndicat IG Metall à Karlsruhe (sud). Plusieurs membres du G20, comme le Japon ou le Brésil, sont favorables à la création de la taxe, mais elle est refusée par les Etats-Unis et la Chine. Elle ne fait pas non plus l'unanimité en Europe, où seuls une demi-douzaine de pays sur les 27 membres de l'UE se sont prononcés en sa faveur jusqu'à présent. Parmi les priorités allemandes pour le sommet du G20, qui doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes, dans le sud-est de la France, la chancelière a cité «la régulation des marchés financiers (et) des banques à risque systémique», cette dernière ayant «déjà été faite en Allemagne».
Les réserves de change de la Chine ont atteint 3 201,7 milliards de dollars
Les réserves de change de la Chine, les plus importantes au monde, ont légèrement augmenté pour atteindre 3 201,7 milliards de dollars fin septembre, a annoncé hier la banque centrale sur son site internet. Fin juin, elles étaient à 3 197,5 milliards de dollars. L'accumulation colossale de ses réserves de changes par Pékin reflète le déséquilibre des échanges extérieurs du pays. La Chine est accusée par ses principaux partenaires commerciaux, l'Europe et les Etats-Unis, de maintenir un taux de change artificiellement bas de sa monnaie, ce qui favorise ses exportateurs. Sa balance commerciale excédentaire ne conduit pas à une appréciation du yuan, car les devises gagnées par les entreprises chinoises sont en majorité récupérées par la banque centrale qui émet des yuans pour un montant équivalent. L'accumulation massive de réserves de change a donc pour effet secondaire d'alimenter l'inflation, qui s'est élevée à 6,1% en septembre, en gonflant la quantité de yuans en circulation dans le pays.
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Posté Le : 15/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com