Algérie

En bref


En bref
Tension sur la ville
Grandes appréhensions que celles qui planent sur le moment, non déterminé encore, où les services de la daïra communiqueront les noms des bénéficiaires du logement social. Crainte évidemment pour tout ce qui aura été constaté à travers le territoire national à chaque fois que les pouvoirs publics procédaient à ces distributions. Il faut souligner que Constantine n'a pas connu de tels dépassements depuis l'année 2000, mais il faut toutefois concéder une vérité : il n'y a pas eu beaucoup de distribution entre-temps. Ce qui fait la différence de la wilaya de Constantine des autres reste sans nul doute cet explosif dossier des habitats précaires et autres bidonvilles. Ils étaient au nombre de 16 000 du temps du précédent wali et sont passés à plus de 24 000 avec celui actuel. Il est vrai que ce dernier a préféré actualiser les listes et faire tenir compte de la modification de la structure des familles résultant de nouveaux mariages notamment ceux des enfants du chef de famille. Ce qui renseigne de la longévité de certains bidonvilles.
Cimetières de véhicules
Dans plusieurs cités des villes périphériques au chef-lieu de wilaya pullulent des épaves de véhicules. Au-delà du fait que ces masses hétéroclites enlaidissent les lieux, les épaves constituent également un sérieux danger pour les enfants qui y jouent souvent à l'intérieur et en général à l'extérieur alors que lesdits engins sont en position de précarité parce que reposant sur des cales males assurées. Dealers et autres marginaux y organisent leurs rencontres, sans que tout ce qui «tourne» autour de ces épaves n'inquiète les responsables locaux. Mieux encore, certaines personnes ont trouvé le moyen de faire du commerce sans en donner l'impression d'en faire. Il leur suffit de disposer d'un véhicule utilitaire hors d'usage acheté pour rien ou gracieusement récupéré pour utiliser sa cabine et/ou son plateau en tant que boutique d'une part et de disposer d'un état inamovible et tout autant connu dans une cité donnée. Le propriétaire ne s'acquittant d'aucun droit de stationnement et n'assurant la protection de son étal pour la nuit que grâce au gardien du parking. Belle astuce.Le paradoxe dans tout cela est que le parc de véhicules roulant est pratiquement renouvelé dans sa quasi-totalité et les épaves multipliées dans les cités évoquées sont en général celle de vieilles R4, Mazda, Fiat 238, Fiat 128 et Volkswagen d'un autre âge.
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