Algérie

En bref



Aïn Defla : les praticiens spécialistes n'ont pas suivi l'appel à la grèveL'appel à la grève lancé par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique pour 3 jours à partir d'hier, n'a pas été suivi au niveau de l'hôpital du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla où les interventions chirurgicales pouvant pourtant attendre ont été effectuées. Rien ne montre au niveau de cet établissement de santé publique qu'un arrêt de travail est observé. Au niveau de la polyclinique de cette même ville, les praticiens ont exercé le plus normalement possible. La même situation a été observée au niveau de l'hôpital de Sidi Bouabida (Attaf), les médecins spécialistes ont exercé le plus normalement possible durant la matinée de la journée d'hier. Selon des sources locales, les consultations et les interventions chirurgicales ont été effectuées dans des conditions ordinaires. Pour cette structure, nous avons appris qu'aucune représentation de ce genre de syndicat n'activait. Il est à rappeler que le SNPSSP soulève depuis 2010 des revendications, lesquelles n'ont pas été prises en charge par la tutelle. Cette lenteur dans les négociations a irrité ce syndicat qui menace d'entamer une grève illimitée si le ministère de la Santé ne réagit pas rapidement pour prendre en charge les revendications d'ordre social et professionnel des praticiens spécialistes.
M. A.
Tlemcen : le débrayage suivi
L'appel à la grève lancé par le SNPSSP a été suivi dans sa totalité à Tlemcen, apprend-on auprès des médecins spécialistes. Ce mouvement de protestation de trois jours vise, selon ces derniers, à maintenir la pression sur le ministère de tutelle qui, jusqu'à présent, n'a fourni aucune réponse à leurs revendications. Un communiqué du SNPSSP indique qu'après «24 heures de l'expiration du préavis de grève déposé le 19 février 2012 et devant l'absence d'évolution qui puisse constituer l'ombre d'une réponse à notre plateforme de revendications, nous déclarons maintenir le mot d'ordre de grève qui commencera comme prévu le 4 mars 2012 et pour trois jours consécutifs la première semaine». Parmi les revendications de cette catégorie professionnelle contenues dans la plateforme déposée depuis juin 2010, figurent entre autres l'amendement du statut particulier ainsi que la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG) des primes et indemnités.
A. M.
Tizi Ouzou : l'appel à la grève du SNPSSP très peu respecté
Peu, très peu même de médecins spécialistes ont cessé de travailler hier au CHU Nedir-Mohamed de Tizi-Ouzou, a-ton constaté sur place et au sein des structures sanitaires de la wilaya où des consultations spécialisées sont habituellement assurées, selon diverses sources médicales au premier des trois jours de grève consécutifs déclenchée par le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), en signe de contestation de la non-prise en charge par le département de Djamel Ould-Abbès des revendications de cette frange de médecins. Avant de lancer ce mouvement, un préavis de grève avait été déposé le 19 février dernier dans l'espoir de voir le ministre accéder à la plateforme de revendications des praticiens spécialistes qui n'en sont pas à leur première action de débrayage. Mais cette fois-ci, l'appel du SNPSSP n'a pas trouvé l'écho escompté dans les centres de santé publique de la wilaya de Tizi Ouzou, considérée comme l'un des fers de lance de la protesta des médecins spécialistes, où les activités de tous les services hospitaliers ont suivi hier leur cours normal. On ne sait pas encore les raisons de ce semi-échec mais l'on peut d'ores et déjà affirmer que c'est dû à un manque de travail de sensibilisation dans la corporation pour remobiliser les concernés après une accalmie plus ou moins longue du front syndical et probablement une certaine usure qui s'est emparée des frondeurs après des mois de lutte continue. Le syndicat, «devant l'absence de tout nouveau développement qui puisse constituer l'ombre d'une réponse à notre plateforme de revendications», est passé à l'action après la non-tenue des «engagements» de la tutelle. Les protestataires demandent depuis près de deux ans l'amendement du statut particulier, la révision du régime indemnitaire, des mesures incitatives concernant le service civil, etc.


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