À Petra, des voitures électriques aux côtés des animauxDans l'antique cité de Petra en Jordanie, les chevaux et mules promenant les touristes notamment en calèches côtoient désormais des voitures électriques, un moyen de transport accessible aux personnes à mobilité réduite et répondant aux revendications de défenseurs des animaux. «Il n'y a ni pollution ni fumée et ce choix a réduit le nombre de cas de maltraitance animale», se félicite Suleiman Farajat, à la tête de l'Autorité régionale de développement touristique à Petra. Une flotte de dix voitures électriques peut désormais conduire les touristes le long du Siq, gorge tortueuse de plus d'un kilomètre menant à la cité taillée dans le granit rosé par les Nabatéens il y a plus de 2000 ans.
Selon les autorités touristiques, leur nombre pourrait doubler en fonction de la demande, encore faible en raison des restrictions sanitaires. Ces véhicules semblables à des voiturettes de golf devraient également faciliter la conservation du site, classé au patrimoine mondial de l'Unesco et principale attraction touristique du pays, avec plus d'un million de visiteurs en 2019.
Avant, «les roues des calèches heurtaient les parois des gorges, les crottins ne sentaient pas bons et il n'était pas simple de les nettoyer», explique M. Farajat. «Ce n'était agréable ni pour les touristes, ni pour les chevaux, ni pour nous», assure-t-il, précisant que seules douze calèches allaient disparaître.
Pour l'association PETA, qui critique l'utilisation à outrance des animaux de trait pour transporter les touristes, cette décision, prise en accord avec l'association des propriétaires de chevaux de Petra, est une «étape majeure pour les protéger».
Si le groupe espère qu'un jour «il n'y aura plus d'animaux de trait à Petra», plusieurs centaines y travaillent toujours. Ce projet a également
été salué car il améliore l'accessibilité du site aux personnes à mobilité réduite.
La Commission européenne veut stopper la «déforestation importée»
Bruxelles veut lutter contre la déforestation. La Commission européenne a pris au mot les dirigeants des autres nations. S'ils ont promis de mettre un terme à la déforestation d'ici 2030, Bruxelles veut aller plus loin. Elle prépare une proposition de loi pour interdire l'importation de produits en provenance de zones déboisées.
A la COP 26, une centaine de dirigeants ont promis de mettre un terme à la déforestation d'ici 2030. Bruxelles les prend au mot et souhaite interdire l'importation de produits dont l'exploitation contribue à la destruction des forêts, comme le café, le chocolat et le bois.
Les Européens ne veulent plus contribuer à cette «déforestation importée», mauvaise pour le climat et l'environnement. Or, on sait qu'aujourd'hui, au Brésil, en Indonésie ou encore en Côte d'Ivoire, des arbres sont arrachés et des forêts détruites pour augmenter les surfaces agricoles.
Dans le cadre de son Pacte vert pour l'Europe, la Commission européenne va donc proposer de ne plus importer de café, de cacao, d'huile de palme, de soja, de viande de b?uf ou de bois issus de ces zones. Selon les estimations, les importations européennes de ces six produits emblématiques seraient responsables de 10% de la déforestation mondiale.
A l'avenir, pour entrer sur le marché européen, les importations devront être accompagnées d'un certificat qui devra donner les coordonnées
géographiques de leur lieu de production.
Cela s'appliquera aussi aux produits dérivés comme le chocolat ou des meubles en bois, par exemple
En Europe, le déclin inquiétant du nombre d'oiseaux
Une nouvelle étude révèle un important déclin d'espèces qualifiées de communes telles que le moineau. Le chiffre est colossal : 247 millions de moineaux domestiques auraient disparu en Europe depuis 1980. D'autres espèces d'oiseaux, autrefois omniprésentes dans le paysage européen auraient subi d'énormes déclins. Les chercheurs estiment qu'un oiseau sur six a disparu en moins de quatre décennies, soit 600 millions d'oiseaux nicheurs au total.
Parmi les espèces communes les plus touchées par ce déclin, on peut citer les bergeronnettes jaunes (97 millions de moins), les étourneaux (75 millions de moins) et les alouettes (68 millions de moins).
Les scientifiques ont analysé les données de 378 espèces d'oiseaux originaires des pays de l'Union européenne et du Royaume-Uni sur 445. La conclusion est inquiétante : 17% à 19% du nombre global d'oiseaux nicheurs a diminué entre 1980 et 2017.
Australie : découverte d'une nouvelle espèce de grenouille, déjà menacée d'extinction
Des chercheurs de l'université de Newcastle et du South Australian Museum viennent d'identifier une nouvelle espèce de grenouille en Australie, dans le Wollumbin National Park. Celle-ci est déjà menacée d'extinction, en raison des incendies qui ont ravagé le pays. Baptisée Assa wollumbin sp.nov., elle est l'une des deux seules espèces du pays à porter ses têtards dans des poches situées sur les côtés de son corps. Et à l'inverse des autres espèces, elle pond ses ?ufs sur le sol de la forêt tropicale et non dans l'eau. Mesurant 16 mm, elle est également surnommée «grenouille à poche», ou «grenouille marsupiale».
En effet, le mâle va porter dans des poches situées au niveau de ses hanches les têtards pendant plusieurs mois, le temps qu'ils se transforment en petites grenouilles.
«La petite taille de la population rend cette grenouille plus vulnérable aux impacts du changement climatique, c'est pourquoi, le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud a agi rapidement pour protéger son habitat quelques jours après son identification officielle», a déclaré le ministre de l'Environnement de la Nouvelle-Galles du Sud, Matt Kean.
Un plan d'action de conservation sera élaboré pour assurer la survie de cette fascinante espèce de grenouille, qui a vécu sans être découverte dans la forêt.
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Posté Le : 18/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com