En bref'

? Libye : L'Algérie ne voit pas d'«alternatives à la solution politique»Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a affirmé, hier, dans une déclaration à l'APS, que l'Algérie «ne voit pas d'alternative à la solution politique pour la crise en Libye».
S'exprimant dans une déclaration à la presse en marge des entretiens bilatéraux ayant réuni le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum et son homologue libyen, Mohamed Tahar Siala, M. Benali Cherif a indiqué que la visite du président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale de Libye, Fayez Al Serradj, et de la délégation qui l'accompagne, s'inscrit dans le cadre des «consultations permanentes avec les frères libyens et avec l'ensemble des acteurs, au double plan international et régional, dans une tentative de dépasser la situation actuelle en Libye».
«L'Algérie ne peut, en aucun cas, accepter que la Libye continue de vivre dans l'instabilité qui a des retombées très dangereuses non seulement sur la sécurité et la paix de la Libye, mais sur l'ensemble des pays voisins», a ajouté le porte-parole des AE.
Assurant que le travail, les concertations et les rencontres se poursuivent dans le but de trouver une solution politique à la crise en Libye, M. Benali Cherif a affirmé que l'Algérie «est présente sur la scène libyenne et poursuivra les efforts en vue de parvenir à une solution, à même de garantir l'unité et la souveraineté du peuple libyen et assurer la sécurité et la stabilité dans ce pays et dans toute la région». R. N.
? Les médecins renouent avec le mouvement de protestation
Les médecins résidents du centre hospitalo-niversitaire (CHU) de Sidi Bel Abbès ont renoué, hier, avec les mouvements de protestation. Dans un communiqué rendu public par le Collectif des médecins résidents algériens (Camra), les membres du collectif ont approuvé le principe d'une grève générale et d'un sit-in chaque mardi, devant le siège de l'administration hospitalière.
«Le mouvement de protestation, reconductible chaque semaine, intervient après la non-satisfaction des revendications socioprofessionnelles des médecins», selon le communiqué. Outre les revendications socioprofessionnelles, les médecins résidents exigent également de meilleures conditions de travail et une coordination avec les services administratifs pour la prise en charge des patients.
Ils ont précisé, par ailleurs, que les membres du Camra veilleront, durant la grève, au respect des impératifs de service minimum et des obligations professionnelles des médecins vis-à-vis des malades. M. Abdelkrim