? Benflis soutient «l'appel» d'Ibrahimi, Ali Yahia et BenyellesAli Benflis applaudit l'appel des trois personnalités Ahmed Taleb Ibrahimi, Abdennour Ali Yahia et Rachid Benyelles pour une transition. «La gravité de la crise de régime actuelle autant que l'urgence de son règlement exigent la contribution de toutes les forces patriotiques, soucieuses d'éviter à l'Etat national un surcroît de fragilité et au pays davantage d'instabilité et d'incertitude», souligne-t-il, affirmant que «l'appel pour un règlement consensuel de la crise, lancé par Ahmed Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdennour et Rachid Benyelles, s'inscrit clairement dans cette perspective». «Ces personnalités nationales, précise M. Benflis, comptent parmi les autorités morales de notre pays.
Leur passé parle pour eux et témoigne des services éminents rendus à la nation. Leur parcours est fait de devoirs qu'ils ont toujours assumés et de sacrifices qu'ils n'ont jamais hésité à consentir.» «Leur appel mérite l'écoute attentive et la réflexion sereine. Il définit le cadre d'un règlement de la crise qui reste à notre portée.
Il indique, avec sagesse et lucidité, la voie à emprunter pour parvenir à un règlement rapide et définitif de la crise actuelle. Cette voie est la plus sûre et la moins coûteuse pour notre pays», poursuit-il, relevant l'impératif du dialogue qui «est au c?ur de cet appel». «Il est le plus indiqué pour épargner au pays l'entrée dans la spirale sans fin de l'instabilité et des tensions», conclut-il. R. N.
? Opposition : Le FFS invite «les forces du changement» au dialogue
Le Front des forces socialistes (FFS) a appelé, hier, à la tenue d'une conférence nationale de concertation et de dialogue, qui regroupera «les forces vives du changement démocratique», alors que le mouvement populaire entame son quatrième mois de contestation antirégime. «Aujourd'hui, il est plus qu'indispensable, voire urgent, d'accélérer la cadence de ces rapprochements d'idées et de visions.
A cet effet, le FFS propose la tenue d'une conférence nationale de concertation et de dialogue regroupant les forces vives du changement démocratique dans des délais raisonnables», a souligné le parti dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Hakim Belahcel.
Cette rencontre «servira d'assise et de rampe de lancement à un vrai pacte politique consensuel qui définira par la suite les contours du processus de transition démocratique dans le pays», a expliqué le parti. Alors que les propositions de sortie de crise formulées par l'opposition se multiplient, le FFS a exprimé son «entière disponibilité à les discuter et à les débattre dans un cadre approprié et favorable à l'émergence d'une issue consensuelle et adaptée à la crise multidimensionnelle qui mine l'avenir du pays».
«Nous devons immédiatement apporter notre pierre à cet édifice de transition démocratique, tout en restant en phase avec les revendications légitimes exprimées par les millions d'Algériennes et d'Algériens», a insisté le parti. «Soucieux de l'impératif du succès de cette initiative de rapprochement politique et conscient de sa portée sur le devenir du pays», le parti propose que cette rencontre se tienne «sans préalables et sans conditions».
«Le FFS est disposé à contribuer activement à mettre en ?uvre ce projet politique qui est salutaire pour l'avenir du peuple et de la nation. Agissons et travaillons ensemble sans préjugés et sans calculs afin de faire triompher cette formidable révolution populaire et la délivrer de la persécution du pouvoir despotique», a assuré le parti, qui a déjà entamé «un programme de rencontres avec des personnalités nationales et associatives évoluant dans divers horizons».
Le FFS, qui milite depuis sa création pour une Assemblée constituante, a dénoncé à nouveau les «man?uvres» et les «manigances» du régime visant à faire capoter le mouvement de la contestation qui dure depuis le 22 février. «La dernière forfaiture politique ??fabriquée de toutes pièces'' par les laboratoires du régime fut le simulacre de dialogue qui a été boudé par tout le monde, y compris les partis proches du sérail ainsi que par le chef de l'Etat par intérim lui-même», a fustigé le parti.
«Devant cette situation de flottement politique généralisée et face à l'entêtement pesant du pouvoir, les vraies forces du changement doivent agir. Elles doivent être à la hauteur du contexte politique qui devient de plus en plus épineux», a souligné le plus vieux parti de l'opposition. H. L.
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Posté Le : 20/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com