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En bref'



Migrants : L'opération Sophia «intensifie» sa surveillance aérienne en MéditerranéeL'opération européenne Sophia de lutte contre les passeurs de migrants va «intensifier» sa surveillance aérienne en Méditerranée pour pallier la suspension de ses moyens navals, décidée sous la pression de Rome, a annoncé vendredi le Conseil de l'UE. Le mandat de Sophia a été prolongé vendredi de six mois, jusqu'au 30 septembre 2019, mais avec une «suspension temporaire du déploiement des moyens navals de l'opération», a indiqué l'instance regroupant les pays de l'UE dans un communiqué, confirmant un accord de principe trouvé mercredi. «L'opération continuera d'exécuter son mandat en conséquence, en intensifiant la surveillance par des moyens aériens ainsi qu'en renforçant le soutien apporté aux garde-côtes libyens et à la marine libyenne», a ajouté le Conseil. Outre la lutte contre les passeurs, Sophia «mène des activités de surveillance et recueille des informations sur le trafic d'exportations de pétrole en provenance de Libye», souligne l'institution. Cette mission militaire avait été lancée en 2015 après une série de naufrages pour lutter contre les réseaux de passeurs en Méditerranée. Son quartier général est installé à Rome, mais elle est sur la sellette depuis que la coalition au pouvoir en Italie demande une refonte de son fonctionnement. Faute d'accord sur un partage de l'accueil des migrants secourus en mer, le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini exige que l'UE revienne sur la règle voulant que les migrants secourus par Sophia soient systématiquement débarqués en Italie.
Brexit : Tusk convoque un sommet européen le 10 avril prochain
Le président du Conseil européen Donald Tusk a convoqué un sommet européen spécial le 10 avril prochain, après le nouveau rejet de l'accord sur le Brexit par les députés britanniques, a-t-il annoncé vendredi. «Au vu du rejet du Traité de retrait par la Chambre des communes, j'ai décidé de convoquer un sommet européen le 10 avril», a déclaré sur Twitter Donald Tusk, qui chapeaute l'institution regroupant les chefs d'Etat et de gouvernement, seulement quelques minutes après l'issue du vote à Londres. Selon un responsable au Conseil, l'UE attend les indications de la part du Royaume-Uni «suffisamment à temps pour que le Conseil européen puisse (les) examiner». Les détails sont encore à déterminer mais, à l'image de la réunion du 21 mars, Theresa May pourrait participer au début de la rencontre, a ajouté la même source. Un départ non organisé «est désormais un scénario probable», a affirmé une porte-parole de la Commission européenne, ajoutant que l'Union Européenne s'y préparait depuis décembre 2017 et «est maintenant pleinement préparée» à ce scénario «à minuit le 12 avril». La Commission a «regretté» le vote négatif des députés.
Armement : Nécessité d'une «politique commune» avec Berlin sur les exportations
La France et l'Allemagne doivent avoir une «politique commune en matière d'exportations d'armes», a déclaré vendredi à New York le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, en réaction à la prolongation la veille pour six mois par Berlin de son gel de ventes d'armes à l'Arabie saoudite. Cette décision a des conséquences pour les exportations d'armes françaises dès lors qu'elles comprennent des composants allemands, ce qui est le cas d'une série d'armements auxquels participe aussi parfois le Royaume-Uni. «Nous avons fait savoir à l'Allemagne qu'il nous fallait agir ensemble pour avoir une politique commune en matière d'exportations d'armes. C'est inscrit dans le traité d'Aix-la-Chapelle» signé en janvier, a souligné devant des médias Jean-Yves Le Drian. «Nous travaillons ensemble en ce moment pour aboutir à une posture commune qui soit contraignante et qui soit en plus lisible pour l'avenir. Dans cet intervalle, il y a eu une décision des autorités allemandes de prolonger de six mois l'embargo à l'égard de l'Arabie saoudite. C'est leur propre responsabilité mais nous travaillons en même temps pour aboutir à des dispositions communes entre l'Allemagne et la France», a-t-il ajouté. Ce dossier, qui empoisonne les relations franco-allemandes (ainsi qu'anglo-allemandes) et vient contredire une politique européenne de la défense, resurgit alors que les ministres des Affaires étrangères des deux pays se trouvent à New York avec l'intention de souligner la bonne entente franco-allemande au Conseil de sécurité.
Allemagne : Forte mobilisation à Berlin contre le réchauffement climatique
Au moins 20.000 jeunes ont de nouveau fait la grève de l'école vendredi à Berlin pour manifester contre le réchauffement climatique en présence de la Suédoise Greta Thunberg, initiatrice d'un mouvement désormais mondial. «Nous voulons un avenir. Est-ce trop demander'», a lancé l'adolescente de 16 ans, invitant les jeunes à rester combattifs. «Ce n'est que le début du début», a-t-elle mis en garde. Ils étaient venus nombreux pour rencontrer leur modèle: au moins 20.000, selon le policier chargé des opérations, environ 25.000 selon les organisateurs berlinois du mouvement «FridaysforFuture». «Les vieilles générations n'ont pas réussi à venir à bout de la plus grande crise de l'humanité», a poursuivi Greta Thunberg, pour la première fois à Berlin. Ils se contentent «de nous tapoter sur la tête et nous disent, tout va s'arranger (?)». «Mais nous devons nous inquiéter. Nous devons paniquer!», a-t-elle martelé. Comme tous les vendredis depuis plusieurs semaines, les jeunes s'étaient d'abord rassemblés devant le ministère de l'Economie à Berlin. Les manifestants brandissaient des pancartes en carton appelant à «sauver notre planète» ou «Tout ce que je veux pour Noël, c'est de la neige». Ils avaient ensuite gagné la Porte de Brandebourg, au coeur de la capitale. «On va continuer de sécher les cours tous les vendredis parce que ça ne peut plus continuer comme ça avec le climat. Il faut tirer le frein d'urgence», a lancé une des organisatrices du mouvement Franziska Wessel.


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