Algérie

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Syrie/diplomatie - L'émissaire international Lakhdar Brahimi a appelé hier les belligérants en Syrie à proclamer «unilatéralement» un cessez-le feu, à l'issue d'un entretien avec le président Bachar al-Assad à Damas, où le quartier chrétien a été secoué par un attentat meurtrier. «J'en appelle à tous pour qu'ils prennent une décision unilatérale d'arrêter les hostilités à l'occasion de l'Aïd al-Adha (célébrée du 26 au 28 octobre) et pour que cette trêve soit respectée à partir d'aujourd'hui ou de demain», a déclaré M. Brahimi à la presse. M. Assad a affirmé à l'émissaire qu'il était «ouvert à tous les efforts sincères pour une solution politique à la crise, sur la base du refus de toute ingérence étrangère», selon l'agence officielle Sana.
Libye/ Violences - Les locaux d'une télévision privée libyenne à Benghazi (est), ont été saccagés hier soir par des dizaines de manifestants qui protestaient contre la couverture du conflit de Bani Walid par cette chaîne. Des membres du personnel, dont au moins un journaliste, ont été agressés, tandis que d'autres ont pu s'enfuir. La chaîne a cessé d'émettre peu de temps après. Les protestataires reprochent notamment à la chaîne d'avoir annoncé la capture de Khamis, un des fils de Mouammar Kadhafi, à Bani Walid, pour justifier selon eux l'attaque lancée par d'anciens rebelles enrôlés par l'armée contre cette ville accusée d'abriter des partisans de l'ancien régime kadhafiste.
Yémen/ Terrorisme - Le numéro deux d'Al-Qaîda dans la Péninsule Arabique (Aqpa), le Saoudien Saïd Ali al-Chehri, a démenti dans un message audio mis en ligne par Aqpa avoir été tué par l'armée dans l'est du Yémen. Dans un message de 11 minutes mis en ligne sur des forums jihadistes samedi, Chehri a accusé les autorités yéménites d'avoir menti sur sa mort pour couvrir celle de civils tués par un aéronef américain. Le 10 septembre, le ministère yéménite de la Défense avait annoncé que le numéro deux d'Aqpa avait été tué en même temps que «six terroristes» dans une opération de l'armée dans la vallée du Hadramout, affirmant avoir porté ainsi un «coup dur» au réseau extrémiste.
Guinée-Bissau/ Accusation - Six mois après un coup d'Etat ayant renversé en Guinée-Bissau le gouvernement de Carlos Gomes Junior, le nouveau régime de ce pays instable miné par le trafic de drogue a accusé hier le Portugal d'être derrière une tentative de contre coup d'Etat qui a fait sept morts. «Le gouvernement considère le Portugal, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et Carlos Gomes Junior comme les promoteurs de cette tentative de déstabilisation dont le but et la stratégie» étaient «de renverser le gouvernement de transition», selon un communiqué du gouvernement. «L'objectif était aussi de mettre en cause tout le processus politique en cours avec, un seul but, faire revenir Carlos Gomes Junior au pouvoir, et également de justifier la présence d'une force internationale de stabilisation en Guinée-Bissau».


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