Algérie

En bref...



- Kenya : Le Président et le chef de l'opposition plaident la réconciliation; Le président kényan, Uhuru Kenyatta, a rencontré hier le chef de l'opposition, Raila Odinga, pour la première fois depuis sa réélection contestée en octobre, et les deux dirigeants ont promis d'essayer de réconcilier le pays. A l'issue d'une rencontre surprise dans les bureaux du président, dans le centre de Nairobi, les deux hommes ont symboliquement lu un communiqué commun, côte à côte.
S'appelant l'un et l'autre «mon frère», ils ont annoncé lancer «un programme» destiné à combler les fractures ethniques et politiques qui parcourent depuis longtemps le Kenya.
Ils n'ont cependant fourni aucun détail sur ce que ce plan pourrait impliquer exactement. «Nous en sommes arrivés à un accord commun, un accord selon lequel ce pays est plus grand que n'importe quel individu et pour que ce pays se rassemble, ses dirigeants doivent se rassembler», a déclaré M. Kenyatta.
M. Odinga a fait écho à ces propos. «Tout au long de notre histoire depuis l'indépendance, nous avons eu des doutes sur la manière dont nous menons nos affaires au regard des divisions croissantes sur des lignes ethniques, religieuses et politiques», a-t-il expliqué. «Malheureusement, nous avons répondu à nos défis essentiellement en les fuyant (...).
Le temps est venu de nous confronter à ces divergences et de les résoudre», a ajouté l'ex-Premier ministre. La dernière élection présidentielle en 2017 a été marquée par l'annulation d'un premier scrutin, entaché d'irrégularités, puis par un deuxième exercice boycotté par l'opposition.
- Syrie : La Turquie peut entrer «à tout moment» dans le centre d'Afrine
Les forces turques peuvent entrer «à tout moment» dans la ville d'Afrine, bastion dans le nord-ouest de la Syrie d'une milice kurde soutenue par les Etats-Unis, a affirmé hier le président turc, Recep Tayyip Erdogan. «L'objectif, maintenant, c'est Afrine (...) Désormais, le centre d'Afrine est dans une situation d'encerclement.
Nous sommes face à la possibilité d'entrer à tout moment dans Afrine», ville tenue par les Unités de protection du peuple (YPG), a déclaré M. Erdogan, lors d'un discours à Ankara. Ces déclarations surviennent après sept semaines d'offensive, au lendemain de la capture par des soldats turcs et leurs supplétifs syriens de la ville stratégique de Jandairis, située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Afrine.
En revanche, contrairement à ce qu'a déclaré hier M. Erdogan, le district central d'Afrine n'est pas entièrement encerclé : les forces d'Ankara progressent lentement vers la ville depuis toutes les directions, sauf depuis le sud-est, aux mains des YPG.
Selon les médias d'Etat turcs, les forces d'Ankara se sont emparées du barrage d'Afrine, également connu sous le nom de Barrage du 17 avril, importante source d'eau et d'énergie électrique pour la région. L'offensive turque contre les YPG a commencé le 20 janvier et a été marquée par une progression lente et coûteuse en hommes.
- Nouveau blocage en Catalogne : Puigdemont n'exclut pas de nouvelles élections
La justice espagnole a refusé hier une permission de sortie de prison à un indépendantiste qui voulait se faire élire à la présidence catalane et succéder ainsi à Carles Puigdemont, qui n'a pas exclu un retour aux urnes face à ce blocage. Comme Jordi Sanchez était l'unique candidat, il semble peu probable que cette session se tienne comme prévu lundi à 10h (9h GMT) au Parlement catalan.
Elu député catalan le 21 décembre alors qu'il était déjà en prison, M. Sanchez a été désigné candidat après que Carles Puigdemont ? poursuivi pour «rébellion» et «sédition» ? ait renoncé à briguer la présidence régionale depuis Bruxelles, où il s'est exilé. «Si nous revenons à des élections, ce sera à cause de l'irresponsabilité de l'Etat, qui n'a pas accepté les résultats du scrutin du 21 décembre», qui a redonné la majorité en sièges aux indépendantistes au Parlement catalan, a affirmé M. Puigdemont dans l'interview publiée avant l'annonce de la décision du juge.
Si le blocage se prolongeait dans la région, il reviendrait au chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, de convoquer de nouvelles élections régionales. Le porte-parole du gouvernement, Íñigo Méndez de Vigo, a répété qu'une «personne en détention provisoire n'est pas en situation d'exercer les fonctions qui incombent au président de la Catalogne». M. de Vigo a demandé aux indépendantistes de trouver un candidat «capable d'exercer ses fonctions, dans le cadre légal».


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