L'association SDH lance un projet socioculturel
Un nouveau projet visant l'animation socioculturelle sera lancé, demain, par l'association Santé Sidi El Houari (SDH). Intitulé «Houmti», le projet entre dans le cadre du Programme Concerté Pluri-acteurs (PCPA) Joussour. Selon l'association, ce projet a pour objectif de mettre en place et vitaliser une dynamique socioculturelle au profit des jeunes et des enfants dans trois quartiers populaires, à savoir Sidi El Houari, Es Sabah et Ibn Sina. Le projet verra l'implication de 60 animateurs et a aussi pour but de renforcer les capacités socioculturelles des animateurs dans trois espaces associatifs. Cette action verra la collaboration des associations Wouroud Wal Hayat et Jeune Talent et Jeunes Espoirs.
Durant la journée de demain, en plus de la présentation du projet «Houmti», des portes ouvertes sur les activités du pôle socioculturel SDH sont au menu. N. H.
12 harraga devant le tribunal de Aïn El Turck
Les harraga, secourus avant-hier par un patrouilleur des forces navales de la Façade maritime ouest au large de Aïn El Turck, ont été déférés, hier, devant le parquet près le tribunal de Aïn El Turck, pour «tentative d'émigration clandestine». Selon des sources sécuritaires, les 12 harraga, tous de nationalité algérienne, encourent un sursis de deux mois assorti d'une amende de 60 000 DA chacun. La tentative d'émigration clandestine a tourné au drame, coûtant la vie à une fillette de trois ans qui était en compagnie de ses parents et portée disparue. Le plaisancier sur lequel avait embarqué le groupe de harraga, dont une femme enceinte, se serait subitement renversé à environ 6 kilomètres au large de la côte de Aïn El Turck. L'opération de sauvetage lancée par une unité des garde-côtes a permis de repêcher les passagers de l'embarcation, mais sans succès pour la petite fille de 3 ans. K. B.
Une soirée arrosée tourne au drame
Les dénommés A.I. et L.M., accusés dans une affaire d'homicide volontaire, ont été condamnés à 7 et 10 ans de réclusion, et le prévenu, B.Y., en fuite, à la peine capitale par contumace. En janvier 2017, une soirée autour de boissons alcoolisées au niveau d'une maison désaffectée à haï El Makari tourne au drame. La victime, A.R., 47 ans, qui avait déjà agressé sexuellement le mis en cause, A.I., 18 ans, venu d'Alger, tentera en cette soirée de refaire la même chose. Mais, les deux jeunes hommes se trouvant avec lui s'interposeront à cette agression et tous les 3 s'en prendront à ce dernier violemment. Il sera battu, ligoté avec un fil téléphonique et bâillonné avec un chiffon, il décédera par étouffement, selon le rapport du légiste, qui notera une série de coups graves reçus par cette victime, dont certains à la face et à la tête. Les prévenus prendront la fuite après avoir dépouillé la victime de ses effets.
Et c'est le portable emporté par A.I. qui fera tomber les deux mis en cause jugés. C'est un coup de fil passé par les amis de la victime qui permettra de localiser ce dernier. A la barre du tribunal criminel, A.I. et L.M. ne nieront pas avoir frappé la victime qui voulait abuser de A.I. mais chargeront le mis en cause en fuite de l'avoir tué. En entendant le jeune A.I., la présidente de l'audience s'étonnera de son âge et de sa vie à Oran. Il lui expliquera qu'il a traversé une série de problèmes. Il venait de perde sa mère, son seul soutien. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis 20 ans de réclusion contre A.I. et la perpétuité contre L.M. La défense plaidera les circonstances atténuantes. S. M.
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Posté Le : 25/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com