Algérie

En bref...



- Libye
Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, l'Américain Jeffrey Feltman, a appelé, hier à Tripoli, à une fin de la période de transition en Libye à travers l'organisation des élections en 2018. «L'objectif est (...) de mettre fin à cette phase de transition à travers un processus pacifique et incluant toutes les parties avec la mise en place d'un gouvernement qui sera l'aboutissement de la volonté du peuple libyen», a déclaré M. Feltman.
Il s'exprimait à l'issue de sa rencontre avec le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez Al Sarraj, appuyé par la communauté internationale. Il a souligné «l'engagement» des «Nations unies à soutenir la mise en ?uvre totale du processus (politique) libyen annoncé en septembre de l'an dernier».
- Mali
La police malienne a dispersé une manifestation d'une centaine de personnes contre la présence militaire française hier à Bamako, à la veille du cinquième anniversaire du lancement de l'intervention de Paris dans le pays. La marche, organisée par des associa-tions de jeunes, qui devait commencer place de la Liberté, dans le centre de Bamako, a été dispersée par la police, mais un autre groupe de manifestants avait déjà pu rallier les abords de la place des Martyrs, à côté de l'ambassade de France. Là aussi, la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
- Colombie
Le président colombien, Juan Manuel Santos, a suspendu hier les négociations de paix avec la guérilla de l'ELN délocalisées à Quito, en Equateur, après une attaque, attribuée aux rebelles, intervenue dans la matinée. «J'ai parlé avec le négociateur en chef du gouvernement à Quito (Gustavo Bell) afin qu'il revienne immédiatement (à Bogota) pour évaluer l'avenir du processus», a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une allocution télévisée.
M. Santos, qui n'a pas donné davantage de détails, a dénoncé la reprise des «attaques terroristes contre la population, les forces armées et les infrastructures». Un peu plus tôt, l'entreprise publique pétrolière Ecopetrol a dénoncé un «possible attentat» contre un puits situé dans le département de Casanare.
Russie - USA
Quelque 68% des Russes considèrent les Etats-Unis com-me le principal ennemi de la Russie, selon un sondage du centre indépendant Levada publié hier, les relations entre Moscou et Washington ayant atteint leur plus bas depuis la fin de la guerre froide. Selon ce sondage effectué entre le 1er et le 5 décembre, 66% des personnes interrogées considèrent que la Russie «a des ennemis».
Pour 68% de ces Russes convaincus d'être menacés, Washington est l'ennemi numéro un de Moscou, suivi de l'Ukraine (29%) et de l'Union européenne (14%). Seuls 5% ont qualifié d'ennemis les islamistes, et quelque 3% ont désigné les terroristes. Le sondage a été effectué auprès d'un échantillon représentatif de 1600 personnes dans 48 régions de Russie.


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