Algérie

En bref...



- Jérusalem : Largement condamné à l'ONU, Washington renouvelle ses menacesLes Etats-Unis ont essuyé hier à l'Assemblée générale de l'ONU une large condamnation de leur reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, après avoir multiplié les menaces financières contre les pays opposés à leur position. Sur les 193 pays membres des Nations unies, 128 ont voté en faveur d'une résolution condamnant la décision annoncée le 6 décembre par Donald Trump sur Jérusalem, à rebours de la position américaine traditionnelle et du consensus de la communauté internationale.
Neuf pays (Etats-Unis, Israël, Guatemala, Honduras, Togo, Micronésie, Nauru, Palaos et îles Marshall) ont voté contre ce texte qui répond à une initiative des Palestiniens. Et, signe que les menaces et pressions de Washington semblent avoir pesé, 35 Etats se sont abstenus et 21 n'ont pas pris part au scrutin. «Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution financière à l'ONU», a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley, menaçant à nouveau de «mieux dépenser» l'argent des Américains à l'avenir.
- Yémen : Le chef de la propagande d'Al Qaîda tué par un drone
Le chef de la propagande d'Al Qaîda dans la péninsule arabique (Aqpa) a été tué avec cinq autres membres du réseau djihadiste dans des attaques de drone américaines à l'est de Sanaa, la capitale du Yémen, ont affirmé hier des sources tribales. Les attaques de drones armés au Yémen sont en général menées par les Etats-Unis, le seul pays à disposer de ce genre d'engins sophistiqués dans la région.
Le Pentagone a annoncé mercredi que plus de 120 frappes avaient été lancées contre les djihadistes au Yémen depuis le début de l'année. Mercredi soir, Abou Hajer Al Mekki, un Saoudien décrit comme le responsable des services de propagande d'Aqpa, a péri avec trois autres djihadistes à Wadi Obeida, dans une attaque de drone contre leur véhicule à Wadi Obeida, dans la province de Marib, selon les sources tribales.
- Migration : La Belgique suspend les expulsions vers le Soudan après des accusations de «tortures»
Le gouvernement belge a décidé de suspendre au moins jusqu'à fin janvier les rapatriements de Soudanais en situation illégale, le temps qu'une enquête indépendante soit menée sur des «tortures» qu'auraient subies certains d'entre eux à leur retour au pays.
«Je veux que la clarté soit faite sur cette situation, on ne peut pas accepter qu'il y ait la moindre ambiguïté», a déclaré mercredi soir le Premier ministre Charles Michel, en annonçant avoir demandé une enquête au Soudan «avec le soutien de l'OIM», l'Organisation internationale pour les migrations.
«En tout cas, jusqu'à la fin du mois de janvier, il n'y aura pas de rapatriement vers le Soudan pour permettre précisément à cette enquête de faire la lumière», a-t-il ajouté sur la chaîne publique RTBF. Le concours de l'OIM, un organisme des Nations unies, garantira «l'indépendance de cette enquête», selon lui.
- Syrie : Nouveau round de pourparlers à Astana
De nouveaux pourparlers de paix entre le régime de Damas et les rebelles syriens se sont ouverts hier à Astana, au Kazakhstan, avec l'objectif de relancer le règlement du conflit une semaine après l'échec des négociations politiques de Genève. Ces négociations, parrainées par la Russie et l'Iran, alliés de Damas, et par la Turquie, soutien des rebelles, sont menées à huis clos et doivent déboucher aujourd'hui vendredi sur une déclaration finale.
Le sort des otages et des prisonniers, la livraison de l'aide humanitaire et le fonctionnement des zones dites de «désescalade» seront notamment évoqués, selon le ministère kazakh des Affaires étrangères. Les émissaires du régime, menés par Bachar Al Jaafari, se sont entretenus dans la matinée avec la délégation iranienne, tandis que le Russes ont rencontré à part les Iraniens puis les Turcs, selon l'agence de presse officielle syrienne SANA.


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