Algérie - A la une


Mali / Accusation - Des ressortissants du nord du Mali, regroupés au sein d'un collectif, ont accusé hier la Suisse d'avoir participé à l'organisation et au financement d'une réunion politique des rebelles touareg indépendantistes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) les 25, 26 et 27 juillet à Ouagadougou, au Burkina Faso. Dans un communiqué le collectif «condamne avec la dernière rigueur cette tentative de remettre en selle un mouvement armé qui a été défait sur le terrain et visiblement rejeté par les populations». Il élève «une vive protestation contre l'attitude de la Suisse qui piétine sa légendaire neutralité pour apporter sa caution politique au MNLA». Il affirme toutefois connaître «l'intérêt général que la Confédération suisse porte à la crise du Nord-Mali» et évoque, sans plus de précisions, «des relations particulières, pour ne pas dire intimes, existant entre certains responsables du DFAE et des leaders du MNLA».
Liban / Violences - Des hommes armés, sunnites et alaouites, étaient ce matin sur le pied de guerre à Tripoli, dans le nord du Liban, et le bruit des fusillades était entendu par intermittence, après une journée de violences qui ont fait 6 morts et 75 blessés, dans les deux camps, selon un dernier bilan. Dans ces deux quartiers misérables séparés par une rue, personne n'était visible aujourd'hui sur la ligne de front. La veille, quatre habitants de Bab el-Tebbaneh, majoritairement sunnite, dont un garçon de 13 ans, et deux de Jabal Mohsen, le quartier alaouite qui soutient le régime de Damas, ont trouvé la mort, selon des sources hospitalières. Selon la même source, 42 habitants du quartier sunnite, dont un enfant de six ans paralysé par une balle, et 18 du quartier adverse ont été blessés.
Grèce / Crise - Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, demande «un peu d'air» c'est-à-dire plus de temps pour mettre en place les réformes structurelles dans son pays, dans un entretien à paraître ce matin dans le quotidien allemand Bild. «Tout ce que nous voulons, c'est un peu d'air pour respirer, pour remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'Etat. Plus de temps ne signifie pas automatiquement plus d'argent», affirme-t-il, alors qu'il doit se rendre à Paris et Berlin en fin de semaine. Rappelant les efforts déjà accomplis par la Grèce et la situation difficile à laquelle elle doit faire face, le chef du gouvernement grec affirme «tout faire pour maintenir à flot le pays pendant que nous mettons en place les réformes».
Irak / Visite - Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées américaines, a effectué hier à Bagdad sa première visite depuis la fin du retrait des troupes américaines en décembre, en soulignant que les Etats-Unis avaient encore un rôle important à jouer en Irak, en tant que «partenaire». Après un entretien de 90 minutes avec M. Maliki, le général a déclaré aux journalistes qu'ils avaient discuté du conflit en Syrie, des intérêts de l'Irak à développer l'entraînement avec les forces américaines et de l'achat de matériel informatique américain, notamment des radars, d'armement pour la défense aérienne et d'équipements pour la sécurité des frontières. Après avoir survolé en hélicoptère la capitale irakienne, il s'est dit frappé par la «normalité» de cette ville, comparée à son aspect il y a quelques années, à l'époque où il était en fonction au moment de la guerre avec les rebelles.




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