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En bref Culture : les autres articles



En bref                                    Culture : les autres articles
-Abed Azrié chante Adonis
Non, Abed Azrié ne chante pas pour passer le temps. Non, il n'aime pas les standards musicaux. Oui, il préfère l'intelligence à la facilité. Après Omar Khayyam, L'épopée de Gilgamesh, Mahmoud Darwiche, Al Moutanabi, l'érudit d'Alep s'attaque à son compatriote Adonis. Une rencontre pleine d'étincelles. Raffiné, esthète, exigeant, Abed Azrié crée son univers album après album. Sa musique, sacrée et païenne, savante et originale, se moque de normes et de classification, de genre et de cible commercial. Azrié-Adonis, une rencontre espérée, comme évidente. Le premier continue d'exiger de la poésie à la musique, le second de la révolte à la langue arabe. Deux esprits insoumis ont porté la culture à l'universalité. Deux esprits complémentaires dont le travail qui s'est bonifié avec le temps.
Abed Azrié n'a pas hésité à redonner vie à la musique traditionnelle en l'ouvrant aux autres horizons, avec ce souci de faire du passé un présent continu. «Abed est avant tout un pionnier, il rend à la poésie sa place dans la musique et la musique sa place dans la poésie», relève Adonis, prix Goethe, la plus prestigieuse récompense du monde de la poésie. Dépoussiérer la poésie est justement la tâche à laquelle s'est attelé l'intellectuel syrien dès 1956. Il voulait la poésie libre, non un art thuriféraire. Oui, Abed Azrrié a réussi son défi : donner vie aux textes d'Adonis. De sa voix chaude, il dit que la révolte ne peut être que perpétuelle, que les mots sont la vie, que la bonne musique est celle qui nous rend meilleurs.
-D'ambre et de lumière
Bronzez utile, attendez la rupture du jeûne agréablement, procurez-vous donc Bientôt finira la peine de notre ami Bouziane Ben Achour. Le dramaturge nous a habitués à des pièces de théâtre épiques, il nous surprend cette fois-ci avec une histoire originale. Un jeune algérien aveugle fait la connaissance d'une arrière-petite-fille de pieds-noirs venue se recueillir sur la tombe de ses aïeux. A partir de cette rencontre, l'auteur développe une narration intuitive, des échos qui se renvoient des mots chargés d'histoire. La suite ' Il faut vous acquérir le livre au plus vite chez Publibook, Petit éditeur. Une peine à vivre.
-La «Peine» de Bouziane Ben Achour
La mairie de Paris organise une soirée musicale le samedi 21 juillet à l'occasion du Ramadhan. Cette soirée, produite en partenariat avec Tour'n'sol prod et Molpé Music, «d'ambre et de lumière», est un voyage sur de multiples rives de la Méditerranée, de l'Algérie à la France en passant par l'Andalousie, la Turquie, le Maroc ou la Tunisie. Clou de la soirée : Samira Brahmia, artiste franco-algérienne émergente, lancera de sa voix exceptionnelle la deuxième partie de soirée avant d'être rejointe par Fanfaraï, et ses rythmes cuivrés aux parfums d'Afrique du Nord, et d'ailleurs' La soirée est gratuite. Vous avez jusqu'au 18 juillet pour retirer vos invitations au 9, place de l'Hôtel de Ville - Paris 4e.


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