Algérie

En bref


-Arabie Saoudite   Une ONG saoudienne s’est alarmée, hier, de la détérioration de l’état de santé d’un de ses membres, en grève de la faim, selon elle, depuis près d’un mois et qui refuse depuis samedi de boire de l’eau, mais le ministère de l’Intérieur a démenti cette information. Dans un communiqué, la Saudi Civil and Political Rights Association a affirmé que «le ministère de l’Intérieur (...) était entièrement responsable de la détérioration de l’état de santé» du militant Mohammed Saleh Al Bjady, qui «s’abstient depuis samedi matin de boire de l’eau».  M. Bjady s’est depuis «évanoui à quatre reprises, ce qui l’expose à un danger de mort», s’est alarmée l’ONG, en demandant sa «libération immédiate» ou «un procès juste et public». Le ministère saoudien de l’Intérieur a cependant nié que le militant soit en grève de la faim actuellement. «Il prend régulièrement ses repas, qu’il   partage avec d’autres détenus, et il se porte bien», a affirmé le porte-parole du ministère, le général Mansour Al Turki, interrogé par l’AFP.     L’ONG dénonce sur son site internet la détention «arbitraire» de M. Bjady,   l’un de ses cofondateurs, incarcéré depuis le 21 mars 2011 pour avoir dénoncé «la mort sous la torture» d’un Yéménite dans une prison de Qassim (nord) et pour avoir «soutenu des familles de prisonniers politiques». -France En tout 299 femmes ont été verbalisées en France sur un total de 354 contrôlées un an après l’entrée en vigueur de la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public, a annoncé hier le ministère français de l’Intérieur. «En un an, il y a eu 354 contrôles et 299 verbalisations», a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henri Brandet en soulignant que le texte «s’est appliqué dans la sérénité, dans le respect des convictions des uns et de la loi par les autres». Le bilan, arrêté fin mars pour l’ensemble du territoire, prend en compte quatre personnes contrôlées, dont une verbalisée, aux abords du rassemblement de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) qui s’est tenu de vendredi à lundi près de Paris, a précisé M. Brandet. Cette 29e rencontre annuelle qui a attiré 160 000 visiteurs, selon l’UOIF, s’est déroulée «sans aucun incident notable», a observé M. Brandet. Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, avait assuré vendredi que les pouvoirs publics veilleraient à ce qu’aucune femme intégralement voilée ne se trouve dans l’espace public. La loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public est entrée en application le 11 avril 2011. Elle punit l’infraction d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros ou par un stage de citoyenneté. -Bahreïn Bahreïn a appelé, hier, à la non-ingérence dans ses affaires, notamment concernant l’état de santé d’un militant chiite, également citoyen danois, condamné à la prison à vie et en grève de la faim à propos duquel Copenhague et Washington ont exprimé leur inquiétude. Dans un communiqué, le ministère bahreïni des Affaires étrangères «déplore les déclarations de certains pays» sur l’état de santé de Abdel Hadi Al Khawaja, «suite à des informations erronées et inexactes de nature à   provoquer le chaos». «Le royaume de Bahreïn invite tous les Etats à respecter sa souveraineté et à ne pas s’ingérer dans ses affaires internes» ajoute le ministère, soulignant qu’«aucun Etat n’a le droit de demander la libération» d’un citoyen ou un résident de Bahreïn condamné par une justice «honnête et indépendante». Manama a assuré lundi qu’il n’y avait pas d’inquiétudes à avoir pour la santé du militant, réagissant à une déclaration alarmante de son avocat qui laissait supposer qu’il pourrait être mort. L’avocat de M. Khawaja, Mohamed Al Jichy, avait déclaré à l’AFP qu’il redoutait que son client soit mort. Les autorités de Bahreïn ont rejeté ses appels répétés à venir lui rendre visite ou à le contacter.
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