- Grogne des transporteurs de marchandises à Aïn El HammamLes transporteurs publics de marchandises (TPM) de la ville de Aïn El Hammam, à 45 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont dénoncé la délocalisation de leur station par une décision de la commune. Ils ont demandé à être «réhabilités» dans leur droit. Ils ont qualifié cette décision de «d'injustifiée et irrationnelle» dans une lettre adressée aux autorités. Installés auparavant, en face de la salle de cinéma de la ville, sur l'avenue du 1er novembre, les transporteurs ont été délocalisés vers les hauteurs de la ville, sur la route menant à Aït Yahia.Un lieu «situé en retrait du centre ville, très peu fréquenté» et jugé « sans sécurité». Les pétitionnaires, au nombre de dix, jugent utile de rappeler que l'aire de stationnement qu'ils occupaient, «dans un passé proche est non contraignante pour la circulation automobile. La situation actuelle est préjudiciable pour notre activité, ayant contracté des lignes de crédits bancaires pour nous soustraire à l'oisiveté qui constituait notre quotidien », ajoutent les requérants qui énumèrent les difficultés auxquelles ils font face, dans l'exercice de leur métier.«Les clients préfèrent s'adresser aux «sans papiers», des camionnettes, en stationnement au centre-ville, plutôt que de se déplacer jusqu'à la station qui nous a été désignée par les autorités», fait remarquer un transporteur. Selon un responsable local, cette décision fait partie du nouveau plan de circulation de la ville de Aïn El Hammam qui prévoit de nombreux changements pour permettre plus de fluidité à la circulation.- La polyclinique de Souk El Tenine en chantier depuis mai 2014Les travaux de réhabilitation de la polyclinique de Souk El Tenine (daira de Maâtkas), au sud de Tizi Ouzou, lancé depuis le mois de mai 2014, perdurent au grand dam des malades et du personnel exerçant dans cet établissement sanitaire. La semaine passée, le service des urgences a été submergé par l'infiltration des eaux pluviales. «Il faut un parapluie pour travailler dans ce service», déplorera un praticien.A l'étage supérieur où sont prévus le cabinet dentaire, la PMI, les consultations et le laboratoire des analyses médicales, les travaux sont toujours en cours. Pour réhabiliter cette infrastructure direction de la santé et l'APW de Tizi Ouzou ont alloué un montant de près de huit millions de dinars. Les travaux tant attendus ont été lancés en ,ai 2014. Certains services ont été délocalisés vers le centre de santé de Maatkas. Ce qui a contrarié nombre de patients qui doivent faire de longs déplacements pour de simples injections ou de changement de pansements.Au mois d'août 2014, le directeur de la Santé, (intérimaire) et le vice président de l'APW, ont effectué une visite d'inspection pour constater le taux d'avancement des travaux. L'entreprise a été sommée de renforcer son chantier et de livrer le service des urgences pour le mois d'octobre de la même année. Le service des urgences n'a été livré qu'après plusieurs mois de «l'ultimatum». La cadence des travaux est trop lente, et on a même signalé que l'entreprise n'est plus sur site. Ce qui est à l'origine de plein de désagréments notamment les infiltrations d'eau et la poussière. Le système de chauffage de la polyclinique n'est toujours pas installé.
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Posté Le : 25/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nacer Benzekri et Hocine Aït Idir
Source : www.elwatan.com