En bref...

- Air Algérie : Le vol pour l'Omra fait un retard de 7 heuresUne grande anarchie était palpable hier à l'aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, à cause du retard du vol de 9h35 prévu à déstination des lieux saints. Les voyageurs qui partaient pour y éffectuer une Omra n'ont pas manqué d'exprimer leur colère à cause de ce retard imprévu. Pour eux, c'est de la négligence et de l'irresponsabilité de la part des services d'Air Algérie, ce n'est pas la première fois et cela devient une habitude.«Il y a des gens qui se sont déplacés d'autres wilayas, comme Annaba et Souk Ahras, pour attendre plus de 7 heures, c'est scandaleux ! Il y en a même qui sont à l'aéroport depuis 8h du matin. Il n'y a aucun respect du client», nous a déclaré, à bout de nerfs, Mouloud, l'un des voyageurs. Ce dernier nous a expliqué aussi qu'aucun responsable au niveau de l'aéroport n'a voulu leur adresser la parole. Ce n'est que vers 15h, qu'un jeune homme leur a annoncé que le vol a été décalé vers 17h. Les pèlerins ont estimé que ce comportement est une preuve du manque de professionnalisme.Ils étaient contraints de dormir par terre toute la journée, en fermant le passage vers la salle d'embarquement. Il a fallu l'intervention des éléments de la police pour calmer les esprits. A ce propos nous avons contacté le directeur de Air Algérie à Constantine pour avoir plus d'explications, mais malheureusement il nous a à peine adressé la parole. «Le vol a été différé à 17h et les voyageurs ont été informés par le chef de groupe, merci», a-t-il dit en raccrochant sans écouter le reste des questions. Sans commentaire !- CHU Benbadis : La maternité sans personnel en plein jourQuatorze employés de la maternité du CHU Benbadis ont été sanctionnés, jeudi dernier, par Kamel Benyesaâd, directeur général du CHU. Ce dernier nous a déclaré que cette décision est survenue suite à une visite inopinée qu'il a effectuée au service de la gynécologie le même jour vers 13h. «J'étais sidéré de trouver ce service à l'abandon durant la journée ; 14 employés (sages-femmes, agents de sécurité, administrateurs,?) sont rentrés en laissant les patients sans sécurité», a-t-il déclaré.Le directeur général du CHU estime que cette négligence est impardonnable, surtout que les employés de ce service n'ont cessé de dénoncer le manque du personnel et la surcharge. Il y a eu beaucoup d'erreurs au niveau de ce service, mais cela ne semble pas avoir servi de leçon pour les employés.«Ces personnes seront suspendues et elles vont être présentées devant le conseil de discipline ; c'est irresponsable de leur part et je ne tolèrerai plus ce genre de comportements ; c'est la vie du patient qui est en jeu. Il y aura surement d'autres sanctions si cela va continuer», a affirmé notre interlocuteur. Pour rappel, le directeur du CHU a déjà pris des sanctions pour négligence à l'encontre de 52 personnes exerçant au CHU dont des employés et des médecins.- Les traminots en grèveComme il était prévisible, les traminots de Constantine ont rejoint, hier, le mouvement de grève déclenché samedi par leurs collègues à Alger et suivi le lendemain par ceux d'Oran. Au niveau de la station stade Benabdelmalek Ramdane, les usagers se sont agglutinés pendant des heures sur les quais sans être au courant du débrayage, entamé en début d'après midi.Aucune information en ce sens ne leur a été communiquée, à en croire certains d'entre eux abordés in situ. Même l'agence de vente de tickets a baissé le rideau. Selon certains travailleurs de la Société d'exploitation des tramways d'Algérie(SETRAM), la liste des revendications est similaire à celle brandie par leurs collègues à Alger et Oran et est liée au régime indemnitaire. Il s'agirait de «la généralisation de l'IAP à l'ensemble des travailleurs dont les conducteurs, les agents de maintenance et contrôle, ceux de la vente et de sécurité.Aussi, des augmentations salariales et l'application d'une convention collective ainsi qu'un changement dans le programme de roulement ». Durant la journée d'hier, un service minimum a été toutefois assuré au niveau de la ligne une, stade Benabdelmalek-Zouaghi. Ce qui se traduit sur le terrain par la circulation de quatre rames seulement, pénalisant ainsi l'ensemble des usagers.