Algérie

En Bref



En Bref
- 271 morts et 2223 blessésAlors que l'opération militaire israélienne n'est qu'à son début, le bilan des victimes palestiniennes n'arrête pas d'augmenter. L'armée israélienne a tué 271 citoyens et blessé 2223 autres. 645 maisons et mosquées ont été totalement détruites par des bombardements directs, alors que 15 000 maisons et habitations ont été diversement endommagées. Plus de 4000 sans abri et 20 000 personnes ont fui les zones frontalières pour se réfugier dans des écoles de l'UNRWA, l'agence onusienne d'aide aux réfugiés palestiniens. Si aucun accord de cessez-le-feu n'intervient rapidement et si les chars israéliens poursuivent leur avancée en profondeur, dans des zones à haute densité de population, les victimes se compteront par milliers. Faisant face à des résistants presque invisibles grâce à un réseau de tunnels qui couvre de larges parties de l'enclave palestinienne, l'armée israélienne exagère les exactions contre la population civile. C'est le scénario vécu à Ghaza depuis le début de l'agression.- Un journaliste tuéAu début de l'agression israélienne qui est aujourd'hui à son 12e jour, un journaliste palestinien a été tué dans son véhicule, bombardé en plein centre-ville de Ghaza. Les équipes médicales de secours, ont de leur, côté été ciblées en plusieurs endroits où elles tentaient d'arriver afin de porter secours à des citoyens blessés.- Manifestation contre Mahmoud AbbasLa colère monte contre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Cisjordanie, accusée de rester passive devant l'assaut d'Israël contre le Hamas dans la bande de Ghaza, malgré la récente réconciliation entre les deux frères ennemis. Des manifestants ont été empêchés à maintes reprises par les forces de sécurité du président Mahmoud Abbas de marcher sur les barrages de l'armée israélienne pour exprimer leur solidarité avec les «frères» de Ghaza. «Oh l'Autorité, dis-nous ce qui t'arrive», ont scandé mercredi soir sur un ton virulent plus de 200 protestataires à Al Bireh, près de Ramallah. Le refus de l'Autorité, qui administre les zones autonomes de Cisjordanie, de les laisser manifester laisse un goût amer aux activistes palestiniens. Pour Nachaat Al Aqtach, professeur à l'université de Bir Zeit, empêcher des Palestiniens de manifester leur solidarité avec Ghaza est «dangereux car aux yeux de l'opinion, cela veut dire que l'Autorité protège l'occupant».Un rassemblement de solidarité avec les «frères» de Ghaza a d'ailleurs dégénéré mercredi à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, en affrontements avec les forces de l'ordre palestiniennes qui ont répliqué. Cible des critiques, Mahmoud Abbas, 79 ans, une figure modérée, est carrément accusé de «collaboration» avec Israël, surtout sur les réseaux sociaux qui lui reprochent une attitude trop conciliante avec «l'occupant». La coopération active entre les forces de sécurité de l'Autorité et l'armée israélienne, en particulier, passe mal. Pour beaucoup, la relative discrétion de M. Abbas depuis le début de l'offensive israélienne à Ghaza est la goutte qui fait déborder le vase.«Le peuple palestinien n'a pas ressenti, durant cette guerre israélienne contre Ghaza, qu'il a un leader proche de lui et qui reflète ses aspirations», accuse Moammar Ourabi, un militant de la société civile. «Depuis le début de cette guerre, le fossé ne cesse de se creuser» entre le président palestinien et la population, souligne ce militant. Depuis le début des bombardements israéliens sur Ghaza, qui visent à détruire l'infrastructure militaire du Hamas, Mahmoud Abbas a adopté un profil bas. Certes, il a dénoncé publiquement un «génocide» dans la bande de Ghaza mais il en a été réduit à demander à l'ONU une «protection internationale» pour les Palestiniens.




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