Algérie

En bref...



En bref...
Maroc : islamistes Le Parti justice et développement (PJD, islamiste), à la tête du gouvernement marocain, a signé, avant-hier, une charte avec ses alliés afin «d'accélérer les réformes» et renforcer la solidarité au sein de la coalition. Cette «Charte de la majorité» a pour but de favoriser une «accélération du rythme des réformes», selon les quatre partis de la coalition. Elle prône notamment «la mise en ?uvre des dispositions de la Constitution» adoptée à l'été 2011 sur initiative royale, un texte pour lequel de nombreuses lois organiques doivent encore voir le jour. La charte constituait également un message aux parlementaires, qui élisaient hier un nouveau président de la Chambre, à l'ouverture de la session de printemps.Tunisie : manifestation La police tunisienne a fait usage hier de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants protestant contre l'arrestation de salafistes. Une centaine de personnes appartenant au courant salafiste s'étaient rassemblées devant le poste de police de Rouhia, dans le gouvernorat de Siliana (nord-est), pour réclamer la libération des 16 hommes. Ces derniers avaient été arrêtés lundi dernier à leur domicile. Parmi les 16 «radicaux» arrêtés figuraient «trois imams autoproclamés, dont l'un revenait de Syrie», a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui. Une loi de 1988 interdit en effet «l'exercice de toute activité dans les mosquées, sous forme de discours, de réunions ou d'écrits par les personnes autres que celles appartenant à l'organe chargé de leur fonctionnement, sauf autorisation du Premier ministre».Centrafrique : violences? Deux soldats de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été blessés avant-hier à Bria (400 km au nord-est de Bangui). «Des jeunes musulmans manipulés par la Séléka les ont accueillis à coup de pierres jeudi», a indiqué un enseignant depuis Bangui. Un jeune homme a été tué pendant ces accrochages, selon cette source. «Nous avons bien été pris à partie par un groupe armé malveillant», a confirmé un officier de communication de l'armée française à Bangui. De son côté, le général Moussa Dhaffane, ancienne grande figure de l'ex-Séléka, a affirmé vendredi que l'armée française était à l'origine des hostilités : «Un de leurs hélicoptères a tiré sur le véhicule de notre commandant de zone», a-t-il assuré.Nigeria : attaques Des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram ont tué dix-neuf personnes, dont six professeurs, dans trois attaques séparées dans l'Etat de Borno. Les tueries ont eu lieu avant-hier et hier dans les villes de Dikwa et Kala-Balge et près du village de Dalwa. A Dikwa, des résidents ont affirmé que des insurgés avaient donné l'assaut à un collège, avant-hier matin, tué six enseignants, ainsi que deux agents de sécurité et enlevé un nombre indéterminé de femmes. A Kala-Balge, un groupe d'insurgés a également lancé des attaques tuant trois personnes et mettant le feu à de nombreuses maisons. Hier, des présumés islamistes ont bloqué la route Maiduguri-Biu à côté du village de Dalwa et tué huit automobilistes.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)