Algérie

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Cuba : déclaration - Le Président cubain Raul Castro a déclaré, hier, être prêt à dialoguer avec les Etats-Unis si l'indépendance et le système politique de l'île sont respectés, mais s'est dit prêt dans le cas contraire, à «supporter 55 autres années de blocus». «Si nous souhaitons réellement avancer dans les relations bilatérales, nous devons apprendre à respecter mutuellement nos différences et à nous habituer à vivre pacifiquement avec elles, seulement comme ça. Dans le cas contraire, nous sommes disposés à supporter 55 autres années dans la même situation», de blocus de la part de Washington, a déclaré M. Castro. «Nous avons exprimé en de multiples occasions notre disposition à tenir un dialogue respectueux avec les Etats-Unis, d'égal à égal sans compromettre l'indépendance, la souveraineté et l'autodétermination de la nation», a ajouté Raul Castro. «Nous ne demandons pas aux Etats-Unis de changer son système politique et social, ni nous n'acceptons de négocier le nôtre», a encore dit le chef d'Etat cubain.Egypte : jugement - Le président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué en juillet par l'armée, sera jugé pour évasion de prison et meurtre d'officiers durant la révolte ayant chassé en 2011 Hosni Moubarak. Il s'agit de la troisième affaire pour laquelle M. Morsi va passer en justice. Seront jugées avec lui 132 autres personnes, dont près de 70 membres des mouvements islamistes palestinien Hamas et chiite libanais Hezbollah, qui le seront par contumace. Le parquet affirme que des militants des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, du Hamas, du Hezbollah et des jihadistes ont attaqué des prisons et des postes de police lors des premiers jours de la révolte de 2011, tuant des policiers et aidant des milliers de détenus à s'échapper. Des dirigeants des Frères musulmans qui s'étaient échappés avec lui début 2011 de la prison de Wadi Natroun (au nord-ouest du Caire) figurent également sur la liste des personnes inculpées. Détenu depuis sa destitution le 3 juillet, M. Morsi est actuellement jugé pour complicité de meurtres de manifestants lorsqu'il était au pouvoir.Thaïlande : manifestations - Des milliers de Thaïlandais réclamant la chute du gouvernement sont descendus dans la rue, ce dimanche, pour préparer un rassemblement de masse, quelques heures après l'annonce du boycott des élections par le principal parti d'opposition. Un millier de manifestants, des femmes principalement, se tenaient devant la demeure de la Première ministre Yingluck Shinawatra tôt ce matin, en présence de nombreux policiers. Des milliers d'autres étaient attendus en cours de journée. La chef du gouvernement se trouve actuellement dans le nord-est du pays, région traditionnellement favorable à son parti, le Puea Thai. Elle a annoncé début décembre un scrutin anticipé pour février 2014, après des semaines de crise politique et la démission en bloc des députés de l'opposition.Centrafrique : appel - Le président centrafricain, Michel Djotodia, a appelé hier, samedi, au «sursaut national» et renouvelé son offre de dialogue aux milices chrétiennes, alors que le pays menace de nouveau de s'embraser après une reprise des tueries interreligieuses. C'est la seconde fois que le président Djotodia fait une telle offre de dialogue aux milices d'autodéfense chrétiennes «anti-balaka» (anti-machette, en lutte contre les Séléka) depuis les massacres à grande échelle qui ont éclaté le 5 décembre à Bangui et fait près d'un millier de morts dans le pays. «Nous sommes condamnés à enclencher la bataille de la réconciliation nationale pour le triomphe du bien sur le mal. Mais pour y arriver, il nous faudra une plus grande dose de patriotisme et un sursaut national», a lancé le président Djotodia, dans une déclaration lue aux médias à Bangui. «Transformons dès maintenant nos machettes, nos fusils et autres armes en bulletins de vote et gardons notre mal en patience», a plaidé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir par les armes en mars 2013.




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