Limitation de la pollution : Sonatrach lance 5 projets« Le groupe Sonatrach entend réaliser cinq grands projets à travers ses zones industrielles, pour lutter contre les émanations gazières et chimiques polluantes de l'environnement », a indiqué la responsable de sa direction centrale de santé, de sécurité et de l'environnement, Mme Fadéla Benabdelmoumène. Il y a importance de réaménager des complexes industriels du groupe en les dotant de moyens de transfert des matières polluantes et leur recyclage en plus de la création de différents systèmes technologiques visant à mettre un terme au rejet de gaz et de produits toxiques, carboniques et huiles dans l'air, au sol et en mer. En cela, le projet d'In Salah permet l'enfouissement de 1,2 million de tonnes de produits polluants qui renseigne sur la maîtrise de l'émanation du monoxyde de carbone accompagnant le gaz et autres produits chimiques et sa mise sous terre à une profondeur de 2000 mètres. Un projet est en cours de réalisation avec la contribution technique d'un bureau d'études canadien spécialisé dans la pollution industrielle, permettra de recenser les effets des activités énergétiques sur l'environnement, en vue d'élaborer un plan d'action de lutte contre ces effets. Animaux et végétaux : Un quart pourrait disparaîtreLe constat global est accablant : près d'un quart de toutes les espèces vivantes, animales et végétales, pourrait disparaître d'ici le milieu du siècle sous la pression des activités humaines. Les mammifères sont particulièrement concernés avec une espèce sur deux en déclin, selon la « liste rouge » de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisation de référence en matière de biodiversité. Les scientifiques estiment que la « sixième extinction massive » des espèces est en marche, la dernière ayant vu la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années. « Pourtant, cette crise de la biodiversité est inaudible », déplore Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat française à l'écologie, soulignant que « tout a été focalisé sur le climat ».Lors du sommet de la terre de Johannesburg, en 2002, les dirigeants de la planète s'étaient engagés à ralentir significativement, d'ici 2010, l'érosion de la biodiversité. Pour bon nombre d'experts, cette crise gagnerait en visibilité si elle bénéficiait d'un mécanisme international d'expertise à l'instar du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007 avec l'ancien vice-président Al Gore. Des conférences en 2010 : Année de la biodiversitéDerrière la crise du climat s'en profile une autre, moins visible mais tout aussi grave, celle de l'extinction des espèces, véritable bombe à retardement qui a incité l'ONU à proclamer 2010, « Année internationale de la biodiversité ». Selon les scientifiques, il y aurait entre 8 et 30 millions d'espèces vivantes pour seulement 1,8 million connues à ce jour. Deux grandes conférences de l'Onu concernant la biodiversité sont programmées en 2010, la Cites qui publie la « liste rouge » des espèces menacées interdites de commercialisation du 13 au 25 mars à Doha (Qatar) et la 10e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CBD) du 18 au 29 octobre à Nagoya (Japon). Beaucoup d'espèces dans le monde risquent de disparaître avant même d'avoir pu être découvertes. Expéditions de naturalistes : Des points chauds à visiterLa création d'un Giec de la biodiversité, l'Ipbes (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) devrait être effective en 2010. L'idée avait été approuvée en mai 2008, lors d'une réunion des Nations unies, mais de nombreux blocages sont apparus depuis, certains pays du Sud craignant une ingérence des pays du Nord dans la gestion de leur patrimoine naturel. Parallèlement, les grandes expéditions naturalistes, en vogue au XIXe siècle mais tombées un peu en désuétude à la fin du XXe, viennent d'être relancées. Le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), l'ONG Pro-Natura international et l'UICN, ont annoncé un programme sans précédent de missions d'inventaire sur les « points chauds » de la biodiversité, en Amazonie, en Afrique et au Madagascar, avec la participation d'une centaine d'experts de 15 pays. publicité >
Posté Le : 03/01/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com