En bref

 IrakLe Parlement irakien a reporté à aujourd'hui le vote sur la loi électorale après une journée de palabres entre les groupes parlementaires pour trouver une issue à la crise suscitée par le rejet jeudi du veto opposé par un des membres du Conseil présidentiel. « Le vote est reporté à demain », a affirmé hier aux journalistes le président de la Chambre des députés Iyad Al Samarraï. « Nous nous sommes mis d'accord avec la présidence du Parlement, pour mettre au vote demain (dimanche) l'article de la loi censuré par le vice-président Tarek Al Hachemi », a confirmé le vice-président de la Commission des lois, le sunnite Selim al-Joubbouri. Le vice-président sunnite Tarek al-Hachemi exige que le Parlement attribue 15% des sièges de l'Assemblée notamment aux minorités et aux Irakiens de l'étranger, soit 48 sièges sur 323, contre les 5% figurant dans le texte actuel. « Une décision finale sera prise demain. Nous souhaitons voir rejeter la requête de Hachemi car modifier une nouvelle fois la loi prendrait beaucoup de temps », a confié de son côté le député chiite Haïdar al-Abadi, un proche du Premier ministre Nouri al-Maliki. AfghanistanQuelque 80 talibans ont accepté hier l'amnistie proposée par le président afghan Hamid Karzaï après avoir déposé leurs armes dans la ville de Herat dans l'ouest de l'Afghanistan, a annoncé la police afghane. Selon cette source, les insurgés ont remis, au cours d'une cérémonie, des armes légères et lourdes au quartier général de la police d'Herat, en affirmant la fin de leur lutte armée contre les autorités. « Le groupe était actif dans le district de Pashtun Zarghun de la province de Herat. Il était dirigé par Mula Solaiman, qui occupait auparavant les fonctions de chef de la force de réaction rapide des gardes-frontières de l'ouest de l'Afghanistan », a précisé le chef de la police de la province de Herat, Asmatullah Alizaï. Mula Solaiman a expliqué qu'il avait rejoint l'insurrection il y a un an après avoir été accusé d'avoir égaré des armes et des munitions. IranL'Iran effectuera pendant cinq jours à partir d'aujourd'hui des man'uvres militaires incluant des simulations d'attaques contre les sites de son programme nucléaire, a annoncé hier un haut gradé iranien cité par l'AFP. « Nous débuterons à partir de demain les grandes manoeuvres de défense aérienne qui dureront cinq jours », a déclaré le général Ahmad Mighani, commandant de l'unité de défense antiaérienne, cité par l'agence Fars. Ces exercices, a-t-il expliqué, visent à contrer la menace aérienne d'un ennemi potentiel à l'encontre des sites nucléaires, depuis la reconnaissance à l'attaque proprement dite, ainsi qu'à améliorer la coopération entre les différentes unités de l'armée. « Notre unité sera chargée des man'uvres mais il y aura aussi des unités des Gardiens de la Révolution et des Bassidjis ».  >