Algérie

En bref



 Rébellion L'un des chefs de la rébellion musulmane du Front moro- islamique de libération (MILF), recherché pour plusieurs attaques meurtrières dans le sud des Philippines, Camarudin Hadji Ali, connu sous le nom de Commandant Mudi, a été interpellé. Le MILF a cependant indiqué que l'homme arrêté n'était pas Camarudin Hadji Ali. Ali et un autre chef rebelle, Ameril Umbrakato, lui aussi recherché, sont tenus pour responsables d'une série d'attaques meurtrières l'an passé à Mindanao. Le MILF avait rompu en août 2008 un cessez-le-feu établi cinq ans auparavant, en lançant des attaques dans l'île de Mindanao (sud), théâtre de leur rébellion depuis 1978 et qu'ils considèrent comme leur « domaine ancestral ». Ces attaques étaient une réponse au rejet par la Cour suprême à Manille d'un accord entre le gouvernement et les rebelles, qui aurait donné à ces derniers le contrôle d'une grande partie de Mindanao. Les combats ont depuis lors fait plus de 300 morts parmi les combattants et les civils, et ont déplacé plus de 750 000 personnes. Condamnation La Mission des Nations unies au Soudan (UNMIS) a « condamné fermement » mercredi les nouvelles violences qui se sont produites dans la région de Jonglei dans le sud du Soudan. Des hommes armés de la tribu Lou Nuer ont attaqué dimanche dernier le village de Duk Padiet, peuplé en majorité de membres de la tribu Dinka Hol, dans l'Etat sudiste de Jonglei. L'attaque a causé 102 morts. Cette attaque « semble s'inscrire dans une tendance constatée depuis le début de l'année à la montée en flèche des violences dans différents secteurs du Sud-Soudan », ajoute la mission des Nations unies. La mission onusienne, chargée de surveiller la mise en 'uvre de l'accord de paix ayant mis fin en 2005 à 22 ans d'une guerre civile entre le nord et le sud du pays. L'Unmis a noté que ces violences interviennent au moment où « le pays se dirige vers des élections nationales en 2010 et des référendums en 2011 sur (l'indépendance) du sud Soudan » et le rattachement au nord ou au sud de la région contestée d'Abyei.(APS) Arrestation Les autorités iraniennes ont arrêté Azar Mansouri, l'adjointe du secrétaire général du Front de la participation, l'un des principaux partis réformateurs iraniens. Azar Mansouri, chargée des affaires politiques au sein du parti, a été arrêtée mardi soir, selon le site réformateur Norooznews. Mohsen Mirdamadi, le secrétaire général du Front de la participation, a été lui-même arrêté et est actuellement jugé pour son rôle dans les troubles qui ont suivi la réélection contestée le 12 juin du président Mahmoud Ahmadinejad. Une vingtaine de membres du parti sont détenus, notamment Saïd Hajarian, Abdollah Ramezanzadeh et Mostapha Tajzadeh. Le Front de la participation a dénoncé « la nouvelle vague d'arrestations » en particulier parmi les jeunes cadres du parti. Quelque 4000 personnes avaient été arrêtées dans les troubles post-électoraux. La plupart ont été depuis libérées mais 140 manifestants et responsables réformateurs restent détenus et sont actuellement jugés.  >   


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