Algérie

En bref



 Sahara occidental Le président américain Barack Obama « est en train de faire des pressions » sur le Maroc pour l'amener à accepter une « solution au conflit du Sahara occidental conforme à la légalité internationale », a affirmé, hier, à l'APS le juriste et expert en relations internationales, l'Espagnol Carlos Ruiz Miguel. « La lettre adressée dernièrement par Obama au roi du Maroc ne fait aucune référence au soutien américain à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara occidental, mais lui demande au contraire de soutenir les démarches de l'envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross », a ajouté Ruiz Miguel. Pour le juriste espagnol, auteur de plusieurs analyses sur la question sahraouie, M. Ross a visité dernièrement la région avec une « nouvelle proposition basée sur le respect du droit international », et ce fait, a-t-il ajouté, « est en lui-même significatif dans la mesure où cela veut dire purement et simplement que la proposition marocaine n'est pas prise en considération ». Niger L'opposition nigérienne a appelé, hier, au boycott du référendum constitutionnel qui permettrait au président Mamadou Tandja de rester au pouvoir jusqu'en 2012 et menacé d'en empêcher la tenue. « Nous boycotterons le scrutin et ils verront les effets », a déclaré Bazoum Mohamed, ancien ministre des Affaires étrangères et député du Parlement dissous, après son interpellation par la gendarmerie mardi durant deux heures. « Ils veulent m'intimider afin que nous renoncions à ce boycott », a affirmé Bazoum Mohamed, également vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), sur des médias privés. Le PNDS, chef de file de l'opposition regroupée au sein du Front de défense de la démocratie (FDD), s'est dit prêt à « empêcher » la tenue du référendum. « Nous demandons à ce qu'aucun Nigérien ne sorte le jour du scrutin et ceux qui vont sortir, nous trouverons les moyens de les dissuader d'aller voter », a de son côté déclaré l'activiste Laoual Tsayabou, membre du FDD. Congo Le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, est sorti vainqueur de l'élection présidentielle du 12 juillet en décrochant 78,61% des voix, selon les résultats complets provisoires rendus publics, hier, par le ministre de l'Administration du territoire. Sassou Nguesso, qui a affronté 12 autres candidats lors de ce scrutin, a obtenu 1055 117 voix, soit 78,61% des suffrages alors que le taux de participation a été de 66,42%, selon ces chiffres lus devant la presse par le ministre Raymond Mboulou. Vient en deuxième position, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, candidat indépendant, avec 7,46% des voix. Il devance l'opposant modéré Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (Parti républicain libéral, PRL), qui obtient 6,98%, d'après ces résultats. L'opposant Mathias Dzon (Alliance pour la démocratie et la République, ADR), considéré avant le vote comme le principal adversaire du président candidat, a obtenu 2,30% des suffrages exprimés. Irak Le président américain, Barack Obama, va rencontrer le 22 juillet à la Maison- Blanche le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, a indiqué hier son porte-parole, Robert Gibbs, dans un communiqué. Le porte-parole de M. Obama a indiqué qu'ils parleraient la semaine prochaine d'un grand nombre de préoccupations communes, à commencer par les moyens de construire un Irak « souverain, stable et autonome » en retirant les troupes américaines de manière « responsable » et en favorisant de nouvelles relations commerciales et culturelles. Il s'agira de la première visite de M. Al Maliki à la Maison-Blanche depuis l'entrée en fonctions de M. Obama le 20 janvier. Les deux dirigeants s'étaient déjà rencontrés à Baghdad le 7 avril lors d'une visite surprise du président Obama en Irak. Iran La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a affirmé, hier, que les Etats-Unis étaient toujours prêts à discuter avec l'Iran et souligné que l'heure de passer à l'action « a sonné ». « Nous restons prêts à discuter avec l'Iran, mais l'heure de passer à l'action a sonné », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, selon des extraits distribués à la presse à l'avance d'un discours de politique étrangère qu'elle devait prononcer à la mi-journée. « La fenêtre d'opportunité ne restera pas ouverte indéfiniment », a toutefois ajouté Mme Clinton, soulignant n'avoir « aucune illusion sur les chances de succès d'un dialogue direct avec Téhéran ». Début juillet, le président américain, Barack Obama, avait réitéré sa détermination à engager un dialogue direct avec l'Iran. « Nous avons offert à l'Iran une voie pour rejoindre la communauté internationale », avait déclaré M. Obama au journal New York Times (NYT).  >   


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