Algérie

En bref



 Iran Le candidat malheureux à la présidentielle iranienne, Mir Hossein Moussavi, a rejeté hier la commission devant préparer un rapport sur l'élection du 12 juin, jugeant qu'elle n'était pas à même d'avoir un « jugement équitable », selon son site de campagne. « Le Conseil des gardiens, et surtout une commission qui est nommée par ce conseil, ne peut parvenir à un jugement équitable », a déclaré M. Moussavi, chef du mouvement de contestation de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. « J'insiste à nouveau sur l'annulation (des résultats) de l'élection comme étant la façon la plus appropriée de sortir du problème », a-t-il ajouté. Le Conseil des gardiens de la Constitution, l'organe chargé de superviser les élections et d'en valider les résultats, a annoncé vendredi la création d'une commission spéciale comprenant des représentants des candidats, qui devra préparer un rapport sur le scrutin, tout en affirmant qu'il n'y avait pas eu de fraude lors de la réélection du président Ahmadinejad. Mauritanie « Nous, au FNDD, n'avons pas d'objection politique s'agissant de l'élection du 18 juillet décidée de façon consensuelle », a déclaré à l'AFP le responsable antiputsch au lendemain de la démission du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale. « Maintenant, il reviendra au gouvernement nommé, à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et au Groupe de contact international de voir les conditions techniques de la tenue de ce scrutin », a-t-il souligné. Conformément à l'accord de sortie de crise de Dakar, signé le 4 juin à Nouakchott, la Céni (15 membres) sera formée de façon paritaire entre les forces antiputsch et la majorité favorable au général Mohamed Ould Abdelaziz, ex-chef de la junte, candidat à la présidentielle. Turquie Le Parlement turc a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, une série d'amendements réduisant les prérogatives des tribunaux militaires, sur une proposition du Parti de la justice et du développement (AKP), la formation du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, selon le site officiel de la chambre. Cette même source a indiqué que ce projet de loi « ouvre la possibilité pour les tribunaux civils de juger des militaires en temps de paix pour tentative de renversement du gouvernement, atteinte à la sécurité nationale, crime organisé ou violation de la Constitution ». Le document délègue également aux tribunaux civils la faculté de « juger des civils en temps de paix pour des délits relevant aujourd'hui du code pénal militaire », a ajouté la même source. Le vote de cette mesure est exigé de longue date par l'Union européenne (UE). Irak Le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, a appelé hier les Irakiens à l'union nationale, à quelques jours du retrait militaire américain des villes irakiennes, prévu le 30 juin, se montrant « confiant » quant à la capacité des forces irakiennes de sauvegarder la sécurité de l'Irak. « Nous avons besoin d'une union nationale, puisqu'ils (les insurgés) ont montré les dents contre nous », a dit le chef du gouvernement irakien lors d'un rassemblement à Baghdad, en commémoration de la mort d'un leader religieux, tué dans un attentat en 2003. « Ils veulent frapper notre processus politique, mais nous disons qu'il ne s'effondrera pas si notre unité nationale n'est pas ébranlée », a-t-il ajouté, se disant « confiant » que les forces irakiennes « peuvent contrôler la sécurité dans le pays et poursuivre le reste des militants d'Al Qaïda et les gangs de criminels ». Pour M. Al Maliki, le retrait des troupes américaines est un « message au monde que les troupes irakiennes sont capables de sauvegarder la sécurité du pays et de gérer ses affaires internes ». En dépit des violences meurtrières persistantes dans le pays, le président américain, Barack Obama, a estimé que l'Irak était sur une voie « positive » en matière de sécurité. Liban Le Premier ministre libanais désigné, Saad Hariri, s'est engagé hier à former un gouvernement d'union nationale « harmonieux et opérationnel » et « protégé de toute forme de paralysie ». « Nous allons entamer des consultations avec tous les blocs parlementaires sur la base de notre engagement en faveur d'un gouvernement d'union nationale dans lequel tous les principaux blocs seront représentés, et qui soit harmonieux, opérationnel, et protégé de toute forme d'obstruction et de paralysie », a déclaré M. Hariri au palais présidentiel de Baabda, dans l'est de Beyrouth. Il a promis également « un gouvernement efficace qui devrait être capable de faire face aux menaces israéliennes et maintenir l'unité entre les Libanais ». Saad Hariri s'est dit déterminé à « faire face aux défis économiques, renforcer la paix interne et préserver la souveraineté ainsi que l'indépendance du Liban ». Le président du Liban, Michel Sleimane, a chargé hier Saad Hariri de former un nouveau gouvernement.  >   


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