Algérie

En bref...



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Guinée : émeutes - Des échauffourées ont opposé des jeunes et des forces de l'ordre hier, vendredi, à Conakry, où l'opposition avait appelé à une journée ville morte. Des jeunes ont entrepris d'ériger des barricades et de brûler des pneus sur la voie publique reliant la périphérie au centre-ville. Des échauffourées les ont ensuite opposés aux forces de l'ordre déployées pour démanteler ces barrages de fortune, qui ont longuement perturbé la circulation à Conakry. La journée ville morte s'est transformée alors en une journée de vandalisme. Les forces de l'ordre ont été déployées pour ramener le calme, neutraliser les hors-la-loi et sécuriser les populations et leurs biens.
Philippines : violence - Onze personnes ont trouvé la mort, ce samedi, au cours de combats entre l'armée et le groupe islamiste Abou Sayyaf, tenu pour responsable des attaques les plus sanglantes dans le pays. Un groupe de fusiliers marins, qui effectuait une reconnaissance pour trouver les responsables d'un enlèvement, a trouvé ces islamistes près de la ville de Patikul. Le groupe Abou Sayyaf est l'un des nombreux groupes islamistes armés qui opèrent dans le sud des Philippines. Il a été accusé des pires attaques dans l'histoire du pays et a été responsable de nombreux enlèvements d'étrangers, de chrétiens et d'hommes d'affaires locaux pour exiger des rançons.
Afghanistan : attentat - Le centre de Kaboul a été frappé hier, vendredi, par une attaque sans précédent depuis un an de la part des insurgés talibans qui ont fait exploser une voiture piégée avant de se retrancher, les armes à la main, dans le bâtiment d'une organisation internationale. Après une attaque suicide à la voiture piégée, un petit groupe d'insurgés a pu pénétrer dans le complexe pourtant protégé de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), causant la mort d'au moins un policier afghan, selon les autorités afghanes qui affirment avoir abattu «quatre assaillants». Les forces de sécurité sont parvenues à entrer dans le bâtiment où étaient retranchés les tireurs au terme de cinq heures d'affrontements armés.
Madagascar : élections - Le président de la Transition Andry Rajoelina, au pouvoir depuis début 2009 à Madagascar, s'est dit prêt à se retirer de la course à présidentielle si les autres candidats posant problème faisaient de même. «Je suis prêt à retirer mon dossier de candidature (à l'élection présidentielle) si tous les candidats qui devraient retirer leur dossier de candidature le font aussi», a-t-il déclaré vendredi soir au cours d'une émission en direct à la Radio-Télévision. Il y a une semaine, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine avait fermement condamné sa candidature ainsi que celles de l'ancien chef de l'Etat, Didier Ratsiraka, et de Mme Lalao Ravalomanana, épouse de l'ex-président renversé, Marc Ravalomanana. Ces deux derniers n'ont pas résidé à Madagascar durant les six mois précédant le dépôt de leur dossier de candidature, une condition sine qua non pour se porter candidat.


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