En bref

Angem Annaba : 3 560 emplois permanents créés en 2012
L'Angem, antenne d'Annaba, a accordé, en 2012, 2 375 crédits au profit de jeunes chômeurs qui ont pu ainsi investir en créant des microentreprises, employant au total 3 560 personnes. C'est ce que nous a déclaré un responsable de cette structure, dont la mission principale est d'aider les jeunes à se prendre en charge par eux-mêmes. En 2011 déjà, ce sont 2 096 projets présentés par de jeunes chômeurs qui avaient été financés par l'Angem et qui se maintiennent toujours générant plusieurs emplois indirects. Les conditions posées par l'Angem n'ont pas freiné le développement de ce dispositif, dont les orientations ont été limitées par le fait de la saturation de certains secteurs qui sont devenus non-viables au fil du temps. En effet, le transport individuel qui était en vogue ces dernières années et qui était à l'origine de l'engouement de centaines de jeunes avait été écarté au profit d'autres secteurs, tels que les travaux publics, l'agriculture, l'apiculture, l'arboriculture, l'aviculture ou de petits projets industriels.
Durant les 3 dernières années, selon les statistiques officielles de l'agence, plus de 6 000 microcrédits ont été accordés, générant près de 10 000 emplois dans différents secteurs d'activités.
Vingt et un morts dans 2 478 accidents enregistrés en 2012 à Annaba
Le bilan 2012, rendu public par la Protection civile à Annaba, fait état de 2 478 accidents de la route, dont 21 mortels, un chiffre en hausse par rapport à l'année 2011 qui a enregistré 2 204 accidents.
Soit 274 accidents de plus qui ont eu lieu principalement sur les RN 44, 21 et 16. Des routes dangereuses, qui ont tué des centaines de personnes durant les années précédentes, puisque, rien que pour un seul accident survenu le 22 août 2008, sur la RN 21 reliant Annaba à Guelma, il y a eu 5 morts et 8 blessés graves, dont certains sont aujourd'hui sur fauteuil roulant. Selon les services de la Protection civile, ces accidents sont essentiellement dus au non-respect du code de la route, aux dépassements dangereux, excès de vitesse et à la non maîtrise de la conduite par certains nouveaux conducteurs. Il faut ajouter à cela le mauvais état des routes, les conditions atmosphériques en hiver, la signalisation horizontale et verticale qui n'est pas conforme. En effet, les panneaux ne sont pas normalisés et parfois sont trop en retrait par rapport à la chaussée, le conducteur ne peut, de ce fait, les voir et donc on ne peut lui attribuer la faute commise. La signalisation horizontale représentée par la ligne continue ou discontinue est souvent effacée et n'est pas visible. Tout cela bien sûr ne justifie pas le nombre d'accidents, qui augmente dangereusement chaque année et fauche des vies et endeuille des familles. la prudence est mère de sûreté.