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Les céréaliculteurs de Souk Ahras invités à adopter l'irrigation d'appoint
Les participants à une journée d'étude sur le programme d'irrigation d'appoint des céréales ont insisté, hier à Souk Ahras, sur l'adhésion des agriculteurs à ce programme pour atteindre les objectifs relatifs à l'amélioration des rendements. La rencontre a réuni 70 céréaliculteurs, aux côtés des cadres de la Direction des services agricoles (DSA) et de la Banque algérienne de développement de l'agriculture (Badr). L'irrigation d'appoint permet de faire passer le rendement moyen à l'hectare à 50 quintaux, avec une meilleure qualité de semences, a estimé le président de la Chambre de l'agriculture locale, Mohamed Yazid Hambli. Les céréaliculteurs associés à ce programme bénéficieront, a-t-il affirmé, d'un suivi technique assuré par la DSA, la Chambre de l'agriculture et l'Institut technique des grandes cultures de la wilaya voisine de Guelma. Outre cet accompagnement technique, ces agriculteurs bénéficieront de facilités pour les crédits destinés au financement d'équipements et installations d'irrigation agricole à acquérir. Ces crédits seront remboursés, avec la livraison des récoltes à la Coopérative de céréales et légumes secs (Ccls). M. Hambli a invité les agriculteurs à respecter l'itinéraire technique céréalier et à assurer leurs récoltes et installations d'irrigation. Dans la wilaya de Souk Ahras, 300 hectares bénéficient actuellement de l'irrigation d'appoint.
Le déficit en eau à Béjaïa est important mais pas inquiétant
La sécheresse de l'automne dernier a généré un déficit pluviométrique «relativement important» dans la wilaya de Béjaïa, a indiqué, hier, le Directeur des ressources en eau, Mohamed Saadi, précisant que la situation «est loin d'être alarmante». Jusqu'à la fin du mois de décembre dernier, à peine 400 mm de pluie ont été enregistrés dans la wilaya qui recevait habituellement une moyenne de 800 mm, avec, à l'occasion, des pics dépassant les 1 000 mm, a-t-il affirmé, notant que pour cette saison «la région est restée 55 jours sans recevoir la moindre goutte d'eau». Pour autant, les inquiétudes qui ont commencé à s'installer ont vite été dissipées par les dernières intempéries. «Les volumes reçus ne compensent cependant pas encore le déficit, mais éloignent franchement le spectre de la sécheresse, d'autant qu'il reste les mois de février et mars, susceptibles à leur tour, d'apporter de nouveaux compléments», a indiqué M. Saadi. Le barrage de Tichy-Haftt, situé au sud-ouest de Béjaïa, est rempli à un taux de 80%, soit plus de 100 millions de mètres cubes, «de quoi sécuriser l'alimentation en eau potable de toutes les régions qui en dépendent et ce sur une durée de deux années consécutives», a-t-on souligné. Le barrage de tichy-Haft, alimente une trentaine de communes, situées le long du couloir de la vallée de la Soummam, depuis son lieu d'ancrage (Bouhamza-Seddouk) jusqu'à Béjaïa sur une distance linéaire de plus de 100 km.


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