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Congo / Report - La signature d'un accord-cadre régional sur la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), qui était prévue demain au sommet de l'Union africaine, a été repoussée sine die, a annoncé l'ONU. «C'est un sujet très complexe» et «des discussions se poursuivent», a déclaré Eri Kaneko, une porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Cet «accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l'est de la République démocratique du Congo» avait «pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes» dans l'est de la RDC, où opèrent depuis des années de nombreux groupes armés, avait expliqué hier M. Ban, dans un discours prononcé à l'ouverture du sommet de l'UA.
Syrie / Suspension de poursuite - Le Conseil supérieur de la justice a annoncé hier qu'il suspendrait toute poursuite judiciaire contre les membres de l'opposition politique autorisés à participer au «dialogue national» du président Bachar al-Assad. Le 6 janvier, le président Assad avait proposé un plan de sortie de crise prévoyant la fin des opérations militaires, suivie d'un dialogue national sous l'égide du «gouvernement actuel». L'annonce du Conseil supérieur de la justice intervient alors que le ministre de l'Intérieur Mohammad al-Chaar a affirmé, samedi, que toutes les facilités seraient accordées aux opposants installés à l'étranger qui souhaitent rentrer en Syrie à l'occasion du «dialogue national» de M. Assad.
Irak / Appel - Des députés irakiens ont lancé, hier, un appel au calme lors d'une visite à Falloujah, promettant de remettre d'ici 48h les conclusions de leur enquête parlementaire sur la mort de huit manifestants anti-gouvernementaux, tués vendredi par l'armée dans cette ville. Vendredi, huit personnes ont été tuées et 59 blessées à Falloujah lorsque des soldats ont ouvert le feu sur des manifestants qui avaient lancé des bouteilles d'eau dans leur direction. Ces morts ont considérablement accru la tension à Falloujah. Samedi, vraisemblablement en représailles à ces morts, deux soldats ont été abattus, un blessé et trois autres enlevés dans des attaques visant plusieurs barrages militaires à Falloujah.
Etats-Unis / Clinton candidate ' - La secrétaire d'Etat américaine sortante Hillary Clinton laisse la porte ouverte à une éventuelle candidature à la présidentielle de 2016. «Le président et moi, nous nous préoccupons énormément de l'avenir de notre pays et je ne pense pas que, ni lui ni moi, nous puissions faire des prédictions sur ce qui va se passer demain ou l'année prochaine», a déclaré Mme Clinton, dans une émission diffusée hier soir par la chaîne CBS. Mme Clinton, 65 ans, n'a pas donné d'indications claires sur ses futures intentions et le tout-Washington est convaincu de sa candidature à la présidentielle de novembre 2016. Cette as de la politique, au sommet de sa popularité et parfois adulée comme une célébrité, répète depuis des mois qu'elle veut «reprendre une vie privée» et dément, mollement, vouloir se relancer dans une course à la Maison Blanche.


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