Algérie

En baisse de 14%!



En baisse de 14%!
Le facteur humain est comme souvent l'une des premières causes des accidentsLe Cnpsr a enregistré près de 17 333 accidents de la circulation, soit une baisse de 14, 81% par rapport à 2016.
Cela a sensiblement baissé. Les sinistres de la route ont enregistré un recul cette année. Le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière, Ahmed Naït El Hocine, l'a affirmé hier à Alger, au Forum du journal El Moujdahid. «Nous avons enregistré au cours des huit premiers mois de 2017, près de 17 333 accidents de la circulation, soit une baisse de 14,81% par rapport à 2016», a-t-il indiqué en présentant le bilan chiffré des dernières activités du Cnpsr. Il considère cette baisse, comme une petite avancée en matière de sécurité routière. Rappelant par ailleurs que le nombre de décès engendrés par les accidents de la circulation est déjà passé sous la barre des 4 000 morts. En sachant que chaque année il y a un accroissement du parc automobile, ce qui, selon lui, tend à «alourdir encore plus le taux de ces accidents». Il a estimé en outre que cette réduction est le fruit de mesures coercitives qui ont été prises par les autorités à l'encontre des contrevenants, mais encore, les nombreuses campagnes de sensibilisation à l'endroit des citoyens, afin d'épargner des vies. Le responsable souligne cependant que malgré ces résultats quelque peu encourageants, du travail reste à faire. Dans son exposé, le DG du Cnpsr a informé que la wilaya d'Alger détient la palme du plus grand nombre d'accidents corporels, avec «991 accidents ayant entraîné prés de 1 307 blessés». En revanche, si l'on classe les wilayas selon l'indice de gravité de ces accidents, ce sont celles de Msila et de Batna qui sont citées les premières. D'autre part, il fait savoir que les conducteurs impliqués dans ces accidents, ont souvent un permis ne dépassant pas les deux ans. Jugeant de ce fait que cela est directement lié à la qualité de la formation au niveau des auto-écoles. D'après lui, les conditions d'obtention du permis de conduire doivent nécessairement être durcies. Il suggère de ce fait «que le décret relatif au certificat médical doit être révisé». Il fait savoir également que l'autoroute Est-Ouest est celle où le plus de sinistres routiers sont observés. Ce qu'il explique par le flux incessant de véhicules qui passent tous les jours par là. Le facteur humain est comme souvent l'une des premières causes des accidents, «l'excès de vitesse représente 22% du nombre total des accidents», a-t-il ajouté. Par ailleurs 82 accidents ont été provoqués par le mauvais état des infrastructures routières. S'agissant des véhicules impliqués, «12 664 sont des véhicules légers». Tandis que le problème des motocycles, est un phénomène récurrent, représente 12, 07% des accidents. Il faut savoir par ailleurs que les pertes humaines ne sont pas les seules conséquences des accidents de la route. Les pertes financières n'en sont pas moins importantes. «Le coût financier de ces dégâts est évalué annuellement à quelque 100 milliards de DA», a-t-il rappelé, commentant encore le fait que ce chiffre ahurissant n'est pas tout à fait exact. Il explique dans ce sens qu'actuellement le Cnpsr ne «dispose pas d'un système permettant de déterminer un chiffre réel». Et pour cause, les frais qu'impliquent ces accidents concernent, entre autres, le déplacement des infirmiers mais également la prise en charge des victimes qui coûte très cher. Naït El Hocine préconise par conséquent, la mise en place d'un système d'information pour la collecte de données fiables. Car, précise-t-il, évoquant la nouvelle loi sur la sécurité routière, il a assuré qu'en ce qui concerne le permis à points nous sommes dans les temps. Sa distribution se fera avant la fin de l'année en cours, affirme-t-il en soulignant qu'il sera livré sur le long terme. Dans un premier temps, «il sera distribué pour les nouveaux titulaires du permis et ceux qui le renouvellent». D'autre part, il a annoncé la lancement d'une campagne de sensibilisation au niveau des écoles et des lycées, afin d'orienter notamment les tout petits. «L'année dernière, nous avons uniquement ciblé les écoles primaires», a-t-il indiqué. Cette fois, des simulateurs de conduite seront mis à la disposition des lycéens, afin de leur inculquer les bons réflexes.


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