Algérie

EN ATTENDANT QUE CETTE OPERATION TOUCHE LES AUTRES COMMUNES



EN ATTENDANT QUE CETTE OPERATION TOUCHE LES AUTRES COMMUNES
En attendant que cette opération d'assainissement touche les autres communes de la wilaya, encore gangrénées par le commerce informel, hier matin la police à donner un coup de pied dans la fourmilière du marché informel de la ville de Mostaganem.Hier vers 11H du matin, un mouvement de panique s'empara des commerçants informels à la vue des Forces de l'ordre instruits de dégager les voies publiques et espaces squattés, notamment aux abords du marché populaire d'Ain Sefra et ses environs des vendeurs à la sauvette. La sonnette d'alarme était tirée concernant l'anarchie et le grand désordre que connaît le secteur du commerce depuis longtemps déjà à l'échelle nationale, mais au fil du temps ce phénomène a pris de l'ampleur dans la capitale du Dahra. À l'exemple du pont d'El Arsa où les revendeurs, venus de toutes parts afin de proposer des produits aux passants, obligent, parfois, les passants à emprunter la chaussée et de leur céder le trottoir s'ils veulent poursuivre leur chemin. Au niveau du Marché couvert au centre-ville, la même propension à l'exposition de toutes sortes de produits, au grand dam des résidents de cette cité qui assistent, impuissants au squat de leur espace vital, est observée. La limite de l'espace rogné par les informels qui s'arrêtait, avant, à hauteur de la salle omnisports, est désormais franchie pour, peu à peu, phagocyter les abords immédiats des arcades. La place est aussi prise d'assaut par les marchands et les cambistes qui trouvent toute latitude afin d'étaler leurs produits. L'impunité, dont bénéficiaient les revendeurs, a exaspéré les habitants de la commune, s'achève étrangement vite. Les conséquences de cette situation sont importantes : désagréments, agressions, injures, insalubrité, ?'trafic de drogue'', manque à gagner pour les commerçants légaux, etc. A Mostaganem, le délogement des revendeurs informels a tourné hier à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Il faut d'abord préciser que l'installation de ces nombreux commerces à même le sol gêne énormément la circulation des personnes et provoque parfois de graves désagréments qui peuvent aller jusqu'aux bagarres et rixes pour une affaire d'espace. D'ailleurs, dans ces marchés de l'informel, les emplacements se négocient très cher et bienheureux celui qui décroche un endroit pour écouler sa camelote. Mais à bien y regarder, cette nouvelle opération de délogement n'est pas la première et il est à craindre qu'elle ne serait pas la dernière. Parce que ces revendeurs informels ne sont que le ?'dernier maillon d'une longue chaîne où règnent les importateurs de tout acabit'', secondés par les grossistes auprès desquels s'approvisionnent ces jeunes squatters de l'espace public. Pour dire que la solution réside non pas dans « la chasse aux commerçants informels », car ceux-ci refont surface dès le moindre nouveau relâchement, mais dans la relance d'une économie nationale susceptible de réduire les importations à leur plus simple expression.




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