Algérie

En attendant les parkings à étages annoncés



Le stationnement anarchique prolifère Devant l’importance du parc automobile et l’absence d’un plan de circulation réel, le centre-ville d’Oran étouffe et s’accommode anarchiquement au dilemme que pose le casse-tête du stationnement, laissant place à la prolifération de parkings non réglementés mais combien rentables. Le cas le plus édifiant de la gestion aléatoire aux conséquences certaines reste, sans conteste, celui imposé de la rue Ahmed Bousekrine ex rue de Toulouse à proximité de la CACOBATH, dans le quartier de Miramar. Une rue transformée en parking bloquant tout passage des véhicules et créant ainsi, des embouteillages qui se répercutent sur les rues limitrophes dont le boulevard Larbi Ben M’Hidi, connu à Oran pour son trafic routier très dense. Autoriser ces aires de stationnement reste, incontestablement, de grande utilité mais en l’absence d’une délimitation précise et étudiée des places de stationnement, un étranglement des voies de passages est nettement ressenti dès les premières heures de la journée. D’où le dilemme posé, celui d’autoriser les stationnements au dépend de la fluidité du trafic routier qui, il faut le reconnaître, commence à devenir un véritable problème à Oran. L’exemple de la rue de Toulouse au centre ville, n’est pas fortuit du fait que cette rue regroupe, en plus d’une école primaire, un important centre de facilitation unique dans le pays, ainsi que deux autres structures publiques. Les gérants de ces parkings ne sont pas mis en cause, bien que leur statut reste assez flou. Par contre, l’absence de toute étude spécifique à ces aires de stationnement à ciel ouvert, renvoie aux interrogations sur le rôle des services techniques, tenus d’établir des plans et des tracés spécifiques, nécessitant des études au préalable. D’un autre côté, des projets de cinq parkings à étages prévus et annoncés pour Oran, semblent avoir été mis en veilleuse, bien que leur utilité reste indéniable. En attendant de réelles solutions, les automobilistes tentent de refouler le stress cumulé durant les longues files, par des incivilités dues principalement à l’asphyxie de la circulation à Oran. Zitouni M.


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