En attendant l'Onu' Admission de la Palestine à l'UNESCO

La Palestine vient d'être admise en tant que membre de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Les délégués des Etats membres au sein de l'Unesco s'étaient prononcés lundi dernier à une écrasante majorité de 107 voix contre 14 (dont les Etats-Unis, Israël, Suède, Pays-Bas et Allemagne), avec 52 abstentions, en faveur de l'attribution du statut d'Etat membre à la Palestine.
La Palestine vient d'être admise en tant que membre de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Les délégués des Etats membres au sein de l'Unesco s'étaient prononcés lundi dernier à une écrasante majorité de 107 voix contre 14 (dont les Etats-Unis, Israël, Suède, Pays-Bas et Allemagne), avec 52 abstentions, en faveur de l'attribution du statut d'Etat membre à la Palestine.
Certes, il s'agit d'un pas important pour la reconnaissance de l'Etat de Palestine, mais plusieurs observateurs émettent des réserves et ne cachent pas leurs craintes. Ils considèrent ce «geste» en effet comme un faux-fuyant de la communauté internationale, qui vise à détourner les appels émanant de plusieurs pays pour l'adhésion de ce même pays, la Palestine, à l'Onu. La demande formulée dans ce sens par les autorités palestiniennes a été, rappelons-le, renvoyée catégoriquement par les Etats-Unis et la France entre autres. D'ailleurs, la presse américaine a qualifié cette consécration palestinienne de «camouflet» pour les Etats-Unis et Israël et que le vote a reflété une opinion générale de la communauté internationale favorable à l'admission de la Palestine comme membre de l'Onu. La question de l'adhésion de la Palestine à l'Unesco a mis le président américain Barack Obama et le Congrès dans une situation de "confrontation d'un choix clair entre les intérêts nationaux américains et les demandes du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son puissant lobby à Washington", commente le plus important journal en ligne des Etats-Unis Huffington Post'. Sous le titre "Fiasco à l'Unesco : danser à la cadence de Netanyahou", le journal souligne que "la politique américaine envers les Palestiniens met en danger les intérêts stratégiques et économiques américains partout dans le monde musulman". Face aux violations des droits de l'Homme des Palestiniens par Israël, "les Etats-Unis soit ne disent rien, soit se rangent du côté des Israéliens", reconnaît-il. Par ailleurs, La communauté internationale a salué l'admission de la Palestine en tant que 194e Etat membre à l'Unesco, comme étant "grande victoire diplomatique", de "moment historique", et d'"étape importante" en vue d'une adhésion aux Nations unies.
De son côté, l'Algérie s'est félicitée de l'admission de la Palestine à l'Unesco et réaffirmé "son soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien pour se libérer du joug de l'occupation et pour recouvrer ses droits nationaux spoliés". "A l'occasion de ce grand succès diplomatique, l'Algérie félicite le peuple frère de Palestine et lui réaffirme sa solidarité et son soutien indéfectible dans sa lutte pour se libérer du joug de l'occupation et pour recouvrer ses droits nationaux spoliés, à travers l'établissement, dans les meilleurs délais, d'un Etat palestinien souverain sur les frontières de juin 1967 avec El-Qods El Charif pour capitale", a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration écrite.
Certes, il s'agit d'un pas important pour la reconnaissance de l'Etat de Palestine, mais plusieurs observateurs émettent des réserves et ne cachent pas leurs craintes. Ils considèrent ce «geste» en effet comme un faux-fuyant de la communauté internationale, qui vise à détourner les appels émanant de plusieurs pays pour l'adhésion de ce même pays, la Palestine, à l'Onu. La demande formulée dans ce sens par les autorités palestiniennes a été, rappelons-le, renvoyée catégoriquement par les Etats-Unis et la France entre autres. D'ailleurs, la presse américaine a qualifié cette consécration palestinienne de «camouflet» pour les Etats-Unis et Israël et que le vote a reflété une opinion générale de la communauté internationale favorable à l'admission de la Palestine comme membre de l'Onu. La question de l'adhésion de la Palestine à l'Unesco a mis le président américain Barack Obama et le Congrès dans une situation de "confrontation d'un choix clair entre les intérêts nationaux américains et les demandes du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son puissant lobby à Washington", commente le plus important journal en ligne des Etats-Unis Huffington Post'. Sous le titre "Fiasco à l'Unesco : danser à la cadence de Netanyahou", le journal souligne que "la politique américaine envers les Palestiniens met en danger les intérêts stratégiques et économiques américains partout dans le monde musulman". Face aux violations des droits de l'Homme des Palestiniens par Israël, "les Etats-Unis soit ne disent rien, soit se rangent du côté des Israéliens", reconnaît-il. Par ailleurs, La communauté internationale a salué l'admission de la Palestine en tant que 194e Etat membre à l'Unesco, comme étant "grande victoire diplomatique", de "moment historique", et d'"étape importante" en vue d'une adhésion aux Nations unies.
De son côté, l'Algérie s'est félicitée de l'admission de la Palestine à l'Unesco et réaffirmé "son soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien pour se libérer du joug de l'occupation et pour recouvrer ses droits nationaux spoliés". "A l'occasion de ce grand succès diplomatique, l'Algérie félicite le peuple frère de Palestine et lui réaffirme sa solidarité et son soutien indéfectible dans sa lutte pour se libérer du joug de l'occupation et pour recouvrer ses droits nationaux spoliés, à travers l'établissement, dans les meilleurs délais, d'un Etat palestinien souverain sur les frontières de juin 1967 avec El-Qods El Charif pour capitale", a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration écrite.