Algérie

En attendant l'Autoroute Alger-Cherchell



C'est au début de l'année 2005 que le Docteur Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, avait officiellement lancé les travaux de réalisation de la 1ère tranche de ce que sera la future autoroute Alger-Cherchell de cet important ouvrage, qualifié de majeur pour la wilaya de Tipaza. Il faut cependant rappeler que les travaux de cette 1ère tranche ont démarré à partir du point de contournement de la ville de Bou Ismaïl, pour aboutir à la périphérie du Mazafran, c'est-à-dire à l'extrême-ouest de l'autoroute Ben-Aknoun-Douaouda. En inaugurant le démarrage des travaux de la voie expresse Bou Ismaïl Mazafran, le ministre des Travaux Publics avait alors déjà lancé la configuration de ce que sera l'autoroute Alger-Cherchell. Dans ce cadre, il avait insisté sur le respect des délais, tant de la part des bureaux d'études que du côté des entreprises de réalisation.

 Il avait alors impérativement requis que les travaux de la 2ème tranche de ce projet, c'est-à-dire de l'autoroute Bou Ismaïl-Tipaza, devaient être opérationnels, au plus tard durant l'été 2005. Mais cela ne fut ni le cas, ni la réalité. «Une utopie» avaient alors affirmé certaines personnes malintentionnées, sachant que le contournement de Bou Ismaïl avait déjà connu des difficultés et un retard de par le passé. Dans le cadre de la concrétisation de cette opération qualifiée de majeure pour le développement de cette wilaya côtière, il y a eu la récente visite sur le chantier d'une délégation composée du wali de Tipaza, du chef de projet de cette autoroute, du Directeur général de l'entreprise chinoise CSCEC qui avait décroché la réalisation du linéaire de la seconde tranche de cette autoroute reliant Bou Ismaïl à la périphérie de Cherchell sur une distance de 48 km, estimée à 19 milliards de dinars et devant être réalisé dans un délai de 20 mois et nécessitant plus de 1.000 techniciens et ouvriers chinois et près de 2.000 ouvriers algériens.

 L'expropriation a concerné plus de 312 hectares de terres agricole en vue de permettre le passage de cette autoroute tant à proximité de la route nationale RN 11, sur la côte, et qui s'avère être saturée et surchargée, que sur la proximité de la Route Nationale 67 reliant Hadjout à Bou Ismaïl, en passant par Hattatba. Cette expropriation a coûté plus de 743 millions de dinars. Sur le plan technique, il est précisé que cette autoroute prévoit la réalisation de plusieurs kilomètres de glissières de sécurité et de plusieurs centaines de plaques de signalisation. Mr le Ministre avait alors précisé que «notre objectif reste l'intégration des ouvrages d'art et des réalisations dans l'environnement et le milieu social. En rappelant que le maillage du réseau routier et des infrastructures revêt aussi une autre signification, incluant le volet service public, qui est une exigence en termes de qualité». Le ministre insiste sur «l'impératif d'une vision futuriste, intégrée et prospective, qui considère l'ensemble des aspects du développement économique et social. Il estime à ce titre que cela nécessite le renforcement et la modernisation du réseau économique de base au moins jusqu'au-delà de 2015. Après cela, nous passerons à une phase d'entretien, de reclassement des routes et de contournement des agglomérations. C'est dans ce vaste programme, qu'on envisage la reconversion de certaines routes nationales en voies express ».




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