Algérie

En attendant des jours meilleurs, le MSP veut se vautrer dans l'opposition



En attendant des jours meilleurs, le MSP veut se vautrer dans l'opposition
A en croire certaines informations, les débats furent houleux entre les membres du Majliss Echoura à propos de l'entrée ou non dans le prochain gouvernement que le président de la république Abdelaziz Bouteflika voudrait élargi au MSP.Les intérêts des uns et des autres de ce Conseil national du MSP n'ont pu aboutir à une acceptation aux relents qui tirent leur genèse d'anciens différents entre les partisans de Makri, et les éléments conservateurs représentant l'aile de Abou Djerra Soltani qui ont fait l'expérience d'une alliance pour gérer les affaires publiques du pays à une période, où l'aisance financière, essentiellement tirée de la manne des hydrocarbures, permettait de camoufler l'absence de prospectives économiquement durables dont profiteraient les générations futures. Les discussions qui se sont soldées tard dans la soirée de vendredi, par un niet majoritaire composant pour l'essentiel les sympathisants de Makri, le président du parti, face à Abou Djarra Soltani qui avait selon certaines indiscrétions des convoitises pour redorer le blason de ministre, n'auraient eu que peu d'impacts s'il ne s'agissait que d'une simple participation d'un parti politique à la composition d'un gouvernement dont Abderrarak Makri ne pouvait en être membre, selon le souhait du chef de l'Etat excluant les chefs de parti dans la future composition. Le parti islamiste en ces temps difficiles que traverse l'Algérie n'aurait point voulu ternir son image, ni servir de tapisserie, vis à vis d'un front social en surchauffe consécutivement à la dégradation du pouvoir d'achat des algériens, d'autant que les solutions politiques à la crise peinent à démentir les gens septiques. Le MSP préférant attendre pour mieux sauter, a su dépasser visiblement les ambitions personnelles, pour préserver leur mouvement politique dans le cas d'une nouvelle reconfiguration du paysage politique, d'autant que le MSP a enregistré un net recul de son électorat lors des dernières élections législatives. Bien avant l'invitation faite par Sellal, Makri avait signifié une fin de non recevoir à une participation au nouveau gouvernement aux regards des résultats du scrutin qu'il estimerait objet d'une fraude massive. N'ayant récolté que 35 sièges dont 2 sont le fruit des recours introduits auprès du Conseil constitutionnel, le parti MSP a été extrêmement critiqué par ses propres militants, et cadres non seulement pour le faible score enregistré officiellement, mais pareillement, si leur mouvement politique cautionnait par une participation au gouvernement, un scrutin jugé frauduleux. L'alliance avec le Front du changement aux dernières élections législatives ne devrait pas en principe autoriser Abdelmadjid Menasra à faire partie de la composition du nouvel exécutif, pour les mêmes raisons stratégiques, consistant comme le déclare le communiqué de Hamas que le «parti resterait dans l'opposition pour poursuivre sa lutte de façon pacifique afin de faire évoluer les rapports de force».


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