Algérie

En attendant d'autres pour les communes limitrophes: Cinq bus scolaires pour Kristel



Ils sont des milliers d'élèves habitant dans les villages et les localités des communes limitrophes de la wilaya d'Oran qui souffrent de ce problème.           Si au niveau des grandes villes comme Oran, les établissements scolaires, surtout les écoles primaires, se situent à un jet de pierre du domicile familial, c'est loin d'être le cas pour les enfants des zones isolées où les enfants sont contraints de parcourir quotidiennement plusieurs kilomètres pour rejoindre les bancs de leurs écoles.

Pour soulager la souffrance de ces enfants, la localité de Kristel a bénéficié, dernièrement, de 5 bus scolaires.

Toutefois, malgré les efforts des pouvoirs publics, le problème de transport scolaire refait surface à chaque rentrée. De gros cartables au dos, pour ces enfants, le trajet quotidien vers l'école est un supplice, notamment durant la saison hivernale. Leurs visages et leurs épaules tombantes trahissent leur envie de dormir encore, alors qu'ils ont plusieurs kilomètres devant eux qui les attendent. Il faut reconnaître que, pour ces enfants, aller ainsi de bon matin à l'école en auto-stop est déjà synonyme d'épreuve et de contrainte. Avant même d'avoir pris place en classe, ces enfants sont handicapés et pénalisés... Mais en hiver, par temps pluvieux, les choses se compliquent: c'est le calvaire pour ces élèves, sans compter les risques encourus sur le double plan sanitaire et sécuritaire. Au niveau de la localité de Hdjadjma relevant de la commune de Bethioua, les écoliers font quotidiennement au moins deux kilomètres en aller et retour, deux fois par jour, pour rejoindre leur école située dans la localité de Chehairia. Pour les élèves du moyen et du secondaire, il faut rejoindre Chehairia à pied pour prendre le transport vers la localité de « Ayaïda », située à 5 km de Chehairia, ou vers le chef-lieu de la commune de Bethioua (à 10 km de Chehairia). Les enfants du lieudit «Virage » à Aïn El Beida ne sont pas épargnés par l'éloignement des établissements scolaires.

Certains ont trouvé une solution à leur problème en optant pour l'auto-stop. Ces enfants, malgré le danger, sollicitent les automobilistes pour les déposer devant leurs établissements ou ne serait-ce que les en rapprocher un peu, constituant une cible facile pour tous genres d'agressions, y compris les agressions sexuelles. Cette situation laisse place à plusieurs interrogations, surtout lorsqu'on sait que chaque saison scolaire, le ministère de la Solidarité et de la Famille procède à la distribution de bus pour le transport scolaire.




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