Algérie

« En Algérie, on n'a pas d'entraîneurs de haut niveau »



« En Algérie, on n'a pas d'entraîneurs de haut niveau »
En marge du Tour international de Sétif, le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, en compagnie du directeur général de Nord-Sud Organisation (NSO), Rabah Ouchoua, et du directeur de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Sétif, a animé une conférence de presse jeudi dernier au soir à l'hôtel Zidane. Cette rencontre avec les journalistes a permis au président de la FAC de répondre aux différentes questions ayant trait à la petite reine algérienne notamment le développement de cette discipline à travers le pays.« Lorsque mon équipe et moi sommes venus à la tête de la fédération, il n'y avait rien du tout. Point de grand tour international et pas de tours nationaux. Aujourd'hui, nous avons le GTAC, 12 tours nationaux, soit toutes les trois semaines il y a une compétition. Le programme de la fédération est désormais saturé. Même si quelqu'un vient me supplier pour l'organisation d'une compétition, le calendrier ne nous le permet pas pour la simple raison qu'on n'a pas de date disponible », a-t-il expliqué avant de s'étaler sur le travail de développement qui se fait par l'instance fédérale. « La FAC a acheté 1000 vélos aux différentes ligues, on a offert des voitures, on a pris en charge les meilleurs clubs en leur donnant les moyens et on est arrivés à mettre à la disposition de la sélection nationale plusieurs athlètes. Aujourd'hui, le cyclisme algérien dispose de 45 athlètes de bon niveau. C'est dire qu'un travail colossal a été effectué par l'actuel bureau fédéral », a affirmé le président de la FAC. A la question du niveau de la compétition et de la faiblesse des équipes algériennes engagées dans ce GTAC, Fezouine dira : « Le niveau cette année est très relevé. A voir ce qu'a montré jusque-là le Nasr Dubaï, il n'y a pas que les coureurs algériens qui n'ont pas résisté. Il n'y a ni la sélection de l'Erythrée ni celle du Rwanda qui nous ont pourtant habitués à mieux lors des précédentes éditions. Concernant les équipes algériennes, oui je reconnais qu'il n'y a pas eu un travail collectif. On a remarqué l'absence d'un bon encadrement et la concurrence individuelle a prévalu. En sus de l'absence d'entraîneurs de haut niveau en Algérie, je peux aussi dire que le problème est d'ordre mental des coureurs. Dans notre pays, on n'a pas un système qui développe le sport de haut niveau. En dépit de ces défaillances, je peux dire qu'on a atteint un objectif, à savoir celui de pouvoir se corriger pour mieux se préparer pour l'avenir. » Le chapitre du contrôle antidopage a été aussi évoqué puisque après les contrôles effectués lors du Grand Prix d'Alger, point de contrôles lors des Tours internationaux d'Oran et Blida. Les contrôles ont été repris au Tour international de Sétif. « Je vous informe que tous les athlètes ont été contrôlés à la veille du démarrage du GTAC ainsi qu'après le premier jour de compétition. Les contrôles ont été arrêtés pour la simple raison qu'ils ne seraient d'aucune utilité. Il faut savoir que les laboratoires de dopage sont en avance de 20 ans par rapport à ceux de l'antidopage d'où le plus souvent le manque d'efficacité dans les contrôles. Les contrôles inopinés sont de loin efficaces à ceux effectués les jours de compétition. »




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