En Algérie : le 8 mai 1945, plus de 45 000 morts en quelques heures

Le 8 Mai 1945, un peuple célébrait la victoire sur le nazisme, un autre payait dans le sang le courage de son engagement. 45 000 morts en l'espace de quelques heures seulement. Ces massacres perpétrés dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata et dans d'autres régions du pays par l'armée française, furent le signal du déclenchement de la Révolution nationale et le début de la fin de l'occupation française en Algérie et un tournant décisif pour le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 54. Des pratiques inhumaines utilisées par la France pour faire avorter les tentatives de lutte et qui n'ont fait que renforcer l'attachement des Algériens au droit d'autodétermination dans le cadre de l'unification des rangs du mouvement national. Des chiffres constituant des repères historiques incontestables montrent clairement, qu'en colonisant l'Algérie, la France ne se suffisait pas de confisquer un territoire à un peuple mais visait purement et simplement son extermination. Le 12 août 1844, le 5 juin 1842, 19 juin 1845, 26 novembre 1830 jusqu'au 20 août 1955 en passant notamment par le 8 Mai 45 et plus d'une dizaine d'autres dates de l'occupation plus dramatiques les unes que les autres, resteront des dates phares qui enfoncent d'avantage la France dans ses crimes commis en Algérie. L'essai atomique de Reggane était de 6 fois supérieur à celui d'Hiroshima et que les conséquences de cette expérience, aujourd'hui, ne sont pas à exclure, compte tenu de la résurgence des matières radioactives.