L'amélioration de l'emploi, la lutte contre le chômage, le développement touristique et l'amorce de la dernière ligne droite de la réforme financière constituent les objectifs primordiaux du nouveau gouvernement d'Abdelmalek Sellal annoncé lundi.La présence de technocrates dans des secteurs clés et l'arrivée de nouveaux spécialistes présagent une mutation du paysage économique, notamment dans le secteur des Finances où l'on s'attend à une nouvelle génération de réformes financières permettant un développement du marché obligataire et interbancaire, entre autre.Dans ce sens, le nouveau ministre des Finances, Mohamed Djellab, s'est engagé hier à «poursuivre les efforts déjà consentis dans le secteur» et à «ouvrir de nouveaux chantiers de réformes et de modernisation». Pour rappel, Mohamed Djellab a été désigné à la tête du ministère des Finances en remplacement de M. Karim Djoudi. M. Djellab, ex-PDG de la banque publique CPA, occupait auparavant le poste de ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget. Il s'agit donc d'un spécialiste qui devra coordonner son action notamment avec le Fonds national de l'investissement (FNI) ainsi que la Cosob et la SGBV pour la mutation de la Bourse d'Alger, en prévision d'une prochaine introduction de plusieurs sociétés du secteur public, dont l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy, passé récemment sous la coupe de l'Etat via le FNI. Le secteur des finances a été également renforcé par un autre expert. Il s'agit du ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi qui a pris ses nouvelles fonctions hier, en remplacement de Mohamed Djellab justement. M. Baba Ammi occupait le poste du Directeur général du Trésor avant d'être désigné en juillet 2013 à la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis. La modernisation du secteur sera amorcée avec l'apport certain des deux hommes. Mais le défi principal pour lequel tous les efforts seront consentis est certainement le dossier de l'emploi dont l'avancement est tributaire d'une nouvelle politique qui devra être explicitée par la prochaine Loi de Finances, avec l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail. Pour ce faire, le gouvernement Sellal peut compter sur le nouveau ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. Lors de la cérémonie de passation de fonctions, M. El Ghazi a affirmé que l'approfondissement du dossier de l'emploi et la promotion de la relation avec les citoyens figuraient parmi les priorités du secteur. Nommé en remplacement de M. Mohamed Benmerradi, M. El Ghazi a indiqué que l'approfondissement du dossier de l'emploi, en particulier en faveur des jeunes, et la promotion de la relation entre le ministère et les citoyens figuraient parmi les priorités du secteur en vue de concrétiser le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. El Ghazi a souligné dans le même contexte «sa détermination» à prendre toutes les mesures visant à assurer la performance et la qualité des prestations liées aux différents dossiers du secteur notamment à travers le renforcement des mécanismes de communication au niveau des différentes agences d'emploi et de sécurité sociale en relation directe avec le citoyen. M. El Ghazi a souligné l'importance de «la transparence» et de «la communication» pour informer le citoyen sur le travail du secteur eu égard aux «dossiers sensibles et importants» dont il est en charge. Par ailleurs, le ministre s'est dit disposé à consacrer le principe du dialogue avec les partenaires sociaux dans le cadre des lois de la République annonçant la mise en place d'un programme d'action portant sur des rencontres avec ces derniers afin d'écouter leurs propositions et dégager des visions au profit des citoyens. M. El Ghazi occupait le poste de ministre auprès du Premier ministre chargé de la réforme du service public, faut-il rappeler. Cette fonction lui a permis d'être à la page de l'actualité économique et sociale, principaux indicateurs de l'emploi.Autre nouveauté pour le nouveau gouvernement, le secteur des Mines a été détaché du secteur de l'Energie et rattaché à l'industrie. Une opération nécessaire, selon les observateurs, dictée par la nouvelle loi sur les hydrocarbures et les nouveaux textes pour les mines. Et c'est M. Abdessalem Bouchouareb qui a été nommé ministre de l'Industrie et des Mines. Il a pris hier ses nouvelles fonctions, en remplacement d'Amara Benyounes, nommé au poste de ministre du Commerce. Le nouveau ministre a assuré, lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, que les efforts se poursuivront afin d'assurer le développement de ce secteur «stratégique» pour l'économie nationale. Il a mis en exergue l'importance du secteur des Mines désormais sous la tutelle de son département ministériel qu'il a déjà occupé en 1996 alors que le département s'appelait ministère de l'Industrie et de la Restructuration. M. Bouchouareb est né le 3 juin 1952 à Ain Khercha, dans la wilaya d'Oum el Bouaghi, il est détenteur de plusieurs diplômes universitaires dans les sciences médicales et humaines. Il a occupé notamment la présidence du Conseil national économique et social (CNES) en 1994, avant d'être nommé en 1996 ministre de l'Industrie dans le gouvernement d'Ouyahia.Le tourisme sous un nouveau visageR. Benchikh
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Posté Le : 06/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : ailleurs l'un des secteurs les plus porteurs a co
Source : www.lefinancier-dz.com