Algérie

Emploi de jeunes / concession



L’ANSEJ à la rescousse des APC La direction de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes de la wilaya d’Oran (Ansej) a signé à ce jour douze (12) conventions avec les communes de la wilaya dans le cadre de la concession de certaines missions qu’elles ne sont plus en mesure de prendre en charge… Dans ce contexte, un cahier de charges a été élaboré pour définir les modalités de paiement et les limites d’interventions qui servent de support et de protection aux éventuels promoteurs. Il n’est qu’à citer l’exemple des communes d’Arzew, Boufatis, Sidi Benyebka, Benfréha, Hassi Bounif et Sidi Chahmi pour s’apercevoir où beaucoup de jeunes entrepreneurs ont réussi là où elles ont échoué notamment dans certains créneaux comme le nettoiement, l’entretien des cimetières, l’assainissement, l’éclairage public et nouveauté même dans la sécurité des immeubles. «En matière de financement de projets, les résultats aujourd’hui sont nettement supérieurs à ceux des années antérieures, et ce, par rapport aux objectifs escomptés.En 2005, nous avons pu atteindre, toujours en matière de financement de projets, nos objectifs à hauteur de 110%. Ainsi, 1000 dossiers ont été financés depuis l’année à ce jour», explique avec force et détails, le directeur de l’ANSEJ de la wilaya d’Oran, M. Naït Bahloul Abdelaziz, qui précise par ailleurs que durant le premier semestre de l’année 2006, «380 demandes de dossiers ont été agréées». Une prouesse donc de cette agence de Wilaya qui se déploie patiemment sur ce front pour satisfaire le maximum de demandes dans le cadre de ce dispositif d’emploi de jeunes et ce, par rapport aux exercices précédents où la frilosité des banques a quelque peu freiné bien des ambitions. Depuis, assure notre interlocuteur, les choses ont beaucoup évolué. Mieux, dit-il, l’on assiste à plus de souplesse dans l’octroi des crédits pour ceux qui sont éligibles à ce fonds de soutien à l’emploi des jeunes. «Il y a, ajoute-t-il, moins de brindilles dans la machine et ce, à la faveur des différentes rencontres que nous avons organisées Banques-ANSEJ, le tout a été conforté par la présence d’un autre élément de la chaîne, à savoir le Fonds de garantie, aujourd’hui opérationnel, de manière à ce que ces dites banques n’exigent plus d’hypothèques. Autres incitations introduites dans le dispositif ANSEJ, est la formation technique des gestionnaires et le développement de l’esprit du marketing, comme les études de marchés, préalablement indispensables à toute création d’entreprise. Dans ce contexte, explique M. Naït Bahloul, 100 micros entreprises de la wilaya d’Oran ont bénéficié d’une formation dans un centre spécialisé financé sur fonds propres de l’ANSEJ. Autres détails : en 2006, l’agence d’Oran espère atteindre tous les objectifs tracés et ce, à la faveur d’une nouvelle convention-cadre signée entre l’ANSEJ et l’Université, pour permettre aux jeunes de s’adapter au mieux à ce nouvel environnement économique international.   Safi Z.




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