Algérie

Emission radiophonique cinerama : Dix-sept ans déjà !



L’émission radiophonique Cinérama diffusée sur les ondes de la Chaîne I a prouvé encore une fois que l’attachement de ses auditeurs reste infaillible en dépit de deux ans d’absence sur les ondes suite à une décision administrative injustifiée.

Vendredi dernier, l’émission a fêté dix-sept ans d’antenne (19 ans pour les plus mordus parmi ses fans) dans une ambiance où les fortes émotions ont failli faire exploser le standard. Le numéro spécial minutieusement préparé et chronométré à la seconde près a été aussi à la hauteur de l’événement que l’Algérie abrite en 2007. A l’image de la manifestation " Alger capitale des cultures arabes ", Cinérama a su rassembler, sur les ondes, le gotha du cinéma arabe à travers une rétrospective vive et toujours d’actualité. Depuis sa naissance le 12 janvier 1988, l’émission a su redonner un souffle nouveau au mouvement cinématographique en pleine effervescence avec le lancement des journées du cinéma méditerranéen de Annaba, relayées par le panorama du cinéma de Constantine. Elle marquera par son cachet la couverture des grands rendez-vous du cinéma à Cannes, le Caire, Damas et Ouagadougou. Présente au plus fort de la décennie noire où le cinéma algérien traversait une période critique de son histoire, l’émission, qui a perdu un animateur fétiche en la personne de Hakim Taâkouchet, restera le lien fort entre les jeunes auditeurs cinéphiles dans les quatre coins du pays. Des fidèles qui n’ont pas oublié de rendre hommage à une des leurs à travers les ondes à l’occasion de ce 17e anniversaire. La jeune Fadila, une non-voyante de Labiod Sidi Cheikh, exemple parfait de fidélité, décédée depuis quelques années. Après dix ans d’existence, l’émission reste une référence pour des auditeurs avides de culture cinématographique et qui se manifestent aussi en Tunisie, au Maroc et même en Espagne. Un espace qui sera appelé à prendre d’autres dimensions avec la numérisation et la diffusion sur le Net. Le secret ? Il n’est pas à chercher ailleurs. Le travail passionné, original et de longue haleine, fourni par son producteur-animateur-réalisateur Djamel Eddine Hazourli y est pour beaucoup. Alors vivement vendredi !


je suis unfervent de cette émission que je trouve d'une grande qualité et qui nous reconcilie avec la radio .En algerie il éxiste de grands professionnels pourvu qu'on les laisse travailler.
Benaissa Tewfik - fonctionnaire
21/03/2007 - 51

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